Les 23 et 24 septembre se tiendra à Ganges dans l'Hérault un salon en l'honneur... des Playmobil. Son organisateur, Alain Godest, est fan de ces figurines. Il les collectionne dans son garage depuis 10 ans.
Alain a replongé dedans quand son fils a commencé à y jouer. "J'ai repris avec lui, et ça m'a tout de suite transporté en enfance et réveillé mes souvenirs", confie-t-il. Seulement, son fils a grandi, mais Alain Godest, lui, n'a pas décroché. Depuis dix ans, il accumule ces petites figurines et leurs décors enchanteurs. Aujourd'hui, son garage en est rempli.
Passion et création
À force de vide-greniers et d'heures passées sur les sites d'occasions, Alain ne compte plus : "Impossible de vous dire combien j'ai de Playmobil tellement j'en possède". Chaque année, le père de famille s'amuse à créer "une scène". Ses deux dernières en date, l'Égypte antique et Tintin au Congo. Ces scènes font environ 6 mètres de long : "Le temps de les imaginer, de les créer et les monter, ça peut prendre jusqu'à un an". À l'arrivée, pyramide, sphinx, tout y est.
Et si certaines pièces sont difficiles à trouver ou trop cher sur internet, le passionné prend son mal en patience : "Je chine à droite à gauche tous les week-ends et même quand je pars en vacances pour être honnête...", avoue-t-il.
Communauté
Alain s'est fait un nom chez les duramistes ; cette discipline consistant à créer des scènes de playmobil. "Je fais beaucoup de salons, d'expo-ventes, en tant qu'invité la plupart du temps." À tel point qu'au fil des années, le duramiste s'est fait "des playmopotes". "Nous sommes une grande communauté de passionnés. On se retrouve à chaque salon, certains sont devenus des amis"
Au-delà de ses playmopotes, chaque salon est une aubaine pour Alain. Car même au bout de six longues heures d'installation des scènes qu'il transporte depuis chez lui ; "À chaque fois c'est que du bonheur, je vois des grands-parents venir avec leurs enfants et s'amuser autant l'un que l'autre."
Ironie du sort, Alain sifflera bientôt ses 50 bougies, en même temps que la célèbre marque de figurine qu'il adule tant. Et si l'âge avance pour Alain, pas question pour l'instant d'arrêter de mettre en avant ses histoires.