Crise énergétique : la patinoire Végapolis de Montpellier reste ouverte

La flambée des prix de l'énergie a contraint la société Vert Marine à fermer une trentaine de piscines publiques en France sur les 90 équipements de loisirs qu'elle gère. Parmi eux, quatre patinoires, dont le centre Végapolis à Montpellier. Mais pour l'heure, cet équipement inauguré en décembre 2000 reste ouvert.

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Une réunion a eu lieu lundi 5 septembre entre les responsables de la métropole de Montpellier, propriétaire de la patinoire et les dirigeants de la société Vert Marine qui gère le centre Végapolis.

En cause, comme pour les piscines, le coup de fonctionnement de la patinoire, une infrastructure très énergivore. Surtout au moment où les prix du gaz et de l'électricité flambent.

Selon la Métropole de Montpellier, "pour l'instant, rien ne change. La patinoire reste ouverte selon le planning prévu. Et il n'y a aucune incidence sur les tarifs". Reste que la situation est temporaire et que Montpellier 3M n'écarte aucune hypothèse pour l'avenir.

Des propos confirmés à la patinoire de Montpellier.

Un site ludique et sportif

Végapolis, ce sont en fait deux équipements. Un patinoire olympique de 1.800m2 avec des gradins et une piste ludique en glace de 1.300m2. Soit plus de 3.000m2 de glace praticable tous les jours.
Le centre situé dans le quartier Odysseum accueille le club de patinage artistique de Montpellier, le Montpellier Méditerranée Métropole patinage et celui de hockey sur glace, le Montpellier Métropole Hockey Club.

Des fermetures brutales de piscines lundi

A Nîmes, Rivesaltes, Limoges, Granville, Versailles ou au Centre aquatique de Saint-Mathieu-de-Tréviers, les nageurs ont trouvé porte close lundi, comme dans une trentaine de piscines gérées par la société Vert Marine en France.

Elle affirme ne pas pouvoir faire face à l'explosion de la facture énergétique et en appelle aux autorités.

Ces établissements font partie des 10% de piscines sur 4.000 en France qui ne sont pas gérées en direct par les collectivités mais par un délégataire de service public. Selon les contrats, la société prend en charge les coûts de l'énergie ou les laisse à la collectivité.
Souvent chauffées au gaz, les piscines sont des équipements
très énergivores et subissent de plein fouet la hausse des prix.

La facture énergétique de ce délégataire de service public est passée de "15 à 100 millions d'euros", soit "la totalité du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise". Et elle ne souhaite pas procéder à une multiplication des tarifs par trois, selon un communiqué.

La fermeture temporaire de cette trentaine d'établissements s'accompagne de la mise au chômage partiel des personnels.

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