Dans l'Hérault, le port du masque n'est plus obligatoire sur la plage

Avec la nouvelle phase de déconfinement qui débute ce mercredi 19 mai, la Préfecture de l'Hérault adapte les mesures concernant le port du masque. Mais attention, pas question de se laisser aller. La distanciation sociale est toujours de rigueur. 

Ouverture des terrasses, des commerces, c'est la liberté retrouvée ? Pas tout à fait et la Préfecture de l'Hérault tient à le faire savoir même si elle a décidé d'assouplir les règles compte tenu de la situation sanitaire qui s’améliore dans le département.

L'arrêté préfectoral précise que le port du masque n'est plus obligatoire dans les parties non urbanisées des communes à condition que la distanciation sociale soit respectée. Une partie non urbanisée ? "Cela peut-être une forêt, une plage où il y a très peu de monde. L'important est la distanciation sociale et la densité de population, " explique-t-on à la Préfecture. et de préciser : "attention, il n'est pas question d'enlever le masque en ville et dans les communes". S'il y a trop de monde sur la plage, le masque redeviendra obligatoire.

Attention, il n'est pas question d'enlever le masque en ville et dans sa commune

Préfecture de l'Hérault

On reste encore donc très loin de l'arrêt global du port du masque. "Il est encore trop tôt pour alléger le port du masque", explique sur France Inter Gérald Darmanin qui a démandé à plusieurs préfets de "retirer leurs autorisations". Les préfets, dont ceux de Seine-et-Marne, de l'Ardèche et de la Creuse, ont dû retropédaler. "Ce moment viendra, il n'est pas encore venu", a déclaré Gérald Darmanin. Une "harmonisation nationale" est attendue.

Le port du masque reste obligatoire au sein de tous les établissements recevant du public. Et pour rappel, l’obligation du port du masque ne s’impose pas :

• Aux personnes en situation de handicap justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus ;
• Aux personnes pratiquant des activités physiques ou sportives pédestres et/ou cyclistes, dès lors que celles-ci sont exercées dans des lieux à faible densité de population, à condition de respecter les distanciations sociales.