Des policiers dans les transports en commun de Montpellier, Nîmes, Perpignan et Toulouse

Le ministre de l'Intérieur a officialisé la création de 37 nouvelles brigades (BSTC) et de 8 services interdépartementaux de sécurisation des transports en commun (SISTC). Quatre villes d'Occitanie sont concernées. Toulouse bénéficiera d'un service interdépartemental, Montpellier, Nîmes et Perpignan auront une brigade. Les policiers seront progressivement déployés d'ici au printemps 2024.

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C'était une demande récurrente des maires des grandes villes du Languedoc et du Roussillon : des brigades de sécurisation des transports publics (BSTC), sur le modèle de celles existant à Nice et Saint-Etienne.

C'est désormais officiel : Montpellier, Nîmes et Perpignan auront chacun leur brigade spécialisée. Leurs missions : sécuriser les gares, les stations et les réseaux des transports en commun. 

Le ministère précise que ces nouvelles unités compteront entre 10 et 20 policiers. 

Les patrouilles prendront notamment en compte les horaires où la délinquance est la plus forte pour plus d'efficacité mais également les pics d'affluence, pour rassurer et dissuader.

communiqué du ministère de l'Intérieur

Ces missions, précise le ministère de l'Intérieur, pourront être exécutées en collaboration avec les services de sécurité déjà mis en place par les sociétés de transport ou par les collectivités, comme la brigade de police métropolitaine de Montpellier par exemple.

Un SISTC à Toulouse

A Toulouse, ce n'est pas une simple brigade mais un service interdépartemental qui va être mis en place. La capitale régionale aura son service interdépartemental de sécurisation des transports en commun (SISTC), comme 7 autres villes en France. Des services dotés de 60 à 90 policiers qui existent déjà à Marseille, Lyon et Lille.

1300 policiers seront répartis dans les 8 nouveaux services et les 37 brigades de sécurisation des transports en commun. 

Des syndicats policiers circonspects

Du côté des policiers, on attend de voir ce qui se passera réellement sur le terrain. 

"Il existe déjà dans certaines villes, comme Montpellier ou Toulouse des brigades de chemin de fer, avec des policiers, qui dépendent de la police aux frontières et ont une compétence inter départementale", temporise Bruno Mengibar, secrétaire départemental SGP FO Police de l'Hérault. "S'il s'agit de renforcer réellement les effectifs, avec de nouveaux postes, c'est une bonne chose. Si ce sont de simples vases communicants, avec des effectifs ponctionnés ailleurs, ce n'est que de la communication politique."

Il faut attendre pour voir d'où viendront les effectifs de ces nouvelles brigades de sécurisation des transports publics. Et quel sera leur périmètre d'action, parce que 10 à 20 policiers par brigade, ce n'est pas beaucoup.

Bruno Mengibar, secrétaire départemental Hérault SGP FO Police

Des précisions devraient être données une fois mise en place la très controversée réforme de l’organisation de la Police Nationale, qui prévoit le regroupement des différentes filières par département au sein d'une direction unique (Direction Départementale de la Police Nationale – DDPN). 

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