Devenir apiculteur amateur : une formation exigeante mais accessible à tous au centre apicole de l'Hérault

Le Rucher-école de Fondespierre apprend le métier d'apiculteur à quinze stagiaires, chaque année pendant dix mois. Certains deviennent ensuite bénévoles, désireux de transmettre leur expérience dans l'élevage d'abeilles, un apprentissage exigeant et continu.

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Tout le monde est en droit de devenir apiculteur amateur, à condition de ne pas posséder plus de 49 ruches et de les déclarer auprès du ministère de l'agriculture.

Mais se lancer dans l'apiculture sans formation est illusoire. Intempéries, maladies et alimentation des abeilles... Un ensemble de variables est à connaître pour assurer sa propre sécurité et celle de sa colonie.

Le Rucher fête ses 40 ans

Ce savoir-faire est dispensé depuis 40 ans au centre apicole de l'Hérault. Installé chemin de Fondespierre, à Castries, un Rucher-école forme tous les ans quinze stagiaires, à raison de 17 séances espacées entre janvier et octobre. 

L'aventure séduit de plus en plus de locaux, constate le président du centre apicole Bernard Chaptal, contraint de refuser des stagiaires volontaires ces dernières années.  

Une formation continue 

Le Rucher transmet du savoir faire, les bons réflexes et de la modestie. "Ce sont les abeilles qui font le miel. Nous, on n'apprend qu'à le récolter", nuance Bernard Chaptal au micro de notre journaliste Sébastien Banus. 

Jean-Michel Borgeal a été formé il y a des années mais il "continue d'apprendre". "Il faut connaître les abeilles, ce qui les rend agitées", commente l'apiculteur, qui précise que les épisodes venteux du week-end empêchent de s'approcher des ruches sans combinaison, au risque d'être accueilli avec une piqûre. 

Marie Hélène Glen a été formée en 2020 et comme Jean-Michel, elle est par la suite devenue bénévole de l'association. Elle avait à cœur de transmettre et de venir aider le centre apicole, y compris hors périodes de récolte. 

Du travail en hiver

En septembre, la production est déjà terminée mais le travail d'apiculteur ne s'arrête pas là. Il faut savoir nourrir et protéger sa colonie pour qu'elle survive à l'hiver.

Pendant cette période, les abeilles chassent les mâles -qui mourront dehors- pour économiser leurs ressources et protéger la reine. Les abeilles d'été, elles, meurent à leur tour pour laisser la place aux abeilles d'hiver, dont l'espérance de vie est de trois mois.

À LIRE AUSSI : Apiculture : sécheresse, coût de production en hausse, certains producteurs de miel déplorent jusqu'à 70 % de perte

Écrit avec Sebastien Banus et Thomas Imbert.

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