Sur les réseaux sociaux, le Service Départemental d'Incendie et de Secours de l'Hérault (SDIS 34) rend hommage à Caroline, jeune ambulancière de 25 ans qui venait tout juste de s'engager comme sapeur-pompier volontaire. Elle est l'une des deux victimes du double féminicide de Roujan, survenu le 14 janvier.
"Requiescat In Pace" : c'est par cette sobre expression latine plus souvent réduite à son acronyme RIP que les sapeurs-pompiers de l'Hérault rendent hommage sur les réseaux sociaux à Caroline, 25 ans, leur collègue victime du double meurtre de Roujan, le 14 janvier. Ambulancière, la jeune femme venait d'intégrer le corps des sapeurs-pompiers volontaires, comme le précise le communiqué du Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS 34).
Ce vendredi 14 janvier, à la veille de sa formation d’intégration elle a été victime d’un bourreau. Fidèle à ses valeurs d’entraide et d’engagements pour autrui, elle venait tout juste de s’engager comme sapeur-pompier volontaire au centre de secours de Pézenas.
Hommage du SDIS 34 à Caroline, victime du double féminicide de Roujan
Valeurs d'entraide et d'altruisme
Citant l'une des amies de la victime, le communiqué insiste sur l'altruisme et l'éthique de Caroline.
Sa vie, en fait, elle l'a passée à aider tout le monde. Elle était là hier, aujourd'hui, elle n'est plus là. A toi Caroline qui a sauvé tant de vies, à toi qui avais dans ton ADN les valeurs d’altruisme et d’entraide identiques à celle des sapeurs-pompiers, tu resteras dans notre grande famille à jamais.
Hommage du SDIS 34 à Caroline, victime du double féminicide de Roujan
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Dans un tweet, le SDIS 34, dont le logo est barré d'un bandeau noir en signe de deuil, adresse ses condoléances à la famille.
Amélie, l'autre victime du drame
Les dirigeants et les personnels du SDIS 34 évoquent aussi la mémoire d'Amélie, 21 ans, l'autre victime du drame qui s'est noué le 14 janvier dans le petit village héraultais de Roujan, près de Pézenas. Cette élève infirmière a été tuée à l'arme blanche par son compagnon de 22 ans, qui s'en est ensuite pris de la même manière à Caroline, la voisine du couple.
Etat "délirant" du meurtrier présumé
En proie à des problèmes psychologiques, dans une état "délirant" et sous l'emprise de stupéfiants au moment du crime, le jeune homme aurait contraint Caroline à entrer dans l'appartement alors que celle-ci empruntait la cage d'escalier.
Il a été mis en examen et placé en détention provisoire à l'issue de 48 heures de garde à vue.