Rendez-vous incontournable du littoral, la nouvelle édition d’Escale à Sète se tiendra du 26 mars au 1er avril 2024. L’événement attire chaque année plus de 400 000 visiteurs. Les retombées économiques sont importantes pour Sète, mais aussi pour les stations balnéaires, comme la Grande-Motte.
Une dizaine de jours avant le lancement de la nouvelle édition d’Escale à Sète, la Grace, réplique d’un bateau corsaire du 18e siècle, fait étape à la Grande-Motte. Amarrés près de la capitainerie, ce brick de 32 mètres de long et son équipage tchèque accueillent les visiteurs à quai, du 13 au 17 mars 2024, pour une immersion dans la vie de pirate de l’époque.
La venue de ce voilier est le fruit d’un partenariat entre la station balnéaire et la fête des traditions maritimes en Méditerranée. Mais l’événement a un coût : la Grande-Motte a dû débourser 15 000 euros pour accueillir le bateau. Un prix amorti par la billetterie et par les retombées économiques sur le territoire.
Un succès grandissant
Créé en 2010, Escale à Sète a su se développer et devenir un rendez-vous bisannuel majeur du monde de la mer. Lors de la précédente édition, en 2022, ce sont 438 000 visiteurs qui ont assisté à l’événement. Près de la moitié résidait hors du département. Un succès qui amène la ville de Sète à chercher des solutions de logements hors de la ville pour les touristes. C’est là qu’intervient la Grande-Motte
C’est important pour la Grande-Motte parce qu’économiquement, ça vient remplir la station dans un moment où elle ne serait peut-être pas pleine.
Jérôme Arnaud - Directeur de la station de la Grande-Motte.
L’an dernier, le taux de remplissage des hôtels de la Grande-Motte était de 80 % à cette période. Selon l’un des professionnels du secteur, Escale à Sète leur assure un tiers de réservations en plus.
Pendant le festival, du 26 mars au 1er avril 2024, des navettes sont également mises en place entre la station balnéaire et Sète. Elles devraient acheminer 1500 personnes par jour, pour 47 euros par passager.
La Chambre de commerce de l’Hérault a évalué les retombées sur le territoire à 21 millions d’euros. En 2018, elles étaient de 15 millions d’euros.
Ecrit avec Laurent Beaumel.