Dernière ligne droite pour le Fise (Festival international des sports extrêmes) à Montpellier. La compétition se termine ce dimanche 29 mai. Mais avant, passage obligatoire sur la scène du breakdance, discipline acrobatique et rythmée !
Parties de New York dans les années 1970, les chorégraphies saccadées du breakdance s'expriment aujourd'hui sur les rives du Lez de Montpellier.
La discipline qui allie danse et acrobaties séduit de plus en plus. Les compétitions du FISE battent leur plein. Le sport fera même son entrée aux Jeux Olympiques de Paris en 2024.
La petite histoire du break
La ferveur du breakdance envahit les quartiers du Bronx à partir des années 1970. Mais la traversée de l'Atlantique ne s'est pas faite tout de suite.
Pour rencontrer les premiers break-dancers français, rendez-vous dans les années 80 pendant la tournée New York City Rap. Cet événement, organisé par Europe 1 en 1982, marque le début de la culture hip-hop en France. Des DJ, graffeurs et autres break-dancers se produisent pour la première fois devant un public non-américain.
Le Rock Steady Crew, groupe de break américain alors en vogue à l'époque, vient dans l'Hexagone et popularise le goût de la rythmique saccadée.
Kilian, membre du crew Dimension 34 basé à Adge, danse depuis tout jeune. Il a eu le temps de peaufiner son approche de la discipline pour participer au FISE : "J'ai des passages pré-faits, après je cale beaucoup de l'improvisation au milieu. La difficulté, ça demande une énorme préparation physique par rapport aux autres danses et énormément de temps pour s'entrainer et proposer des choses originales."
Discipline essoufflée, puis redynamisée !
A la fin des années 1990, les amateurs de breakdance s'essoufflent. La pratique est démodée et renvoyée au placard. Depuis quelques années pourtant, les enceintes font à nouveau danser les acrobates.
Le sport connait d'ailleurs un franc succès lors de cette 25e édition du FISE de Montpellier. La règle est simple : des battles de chorégraphie en duo, avec deux passages par personnes. C'est Kimie, 15 ans, originaire de Nîmes qui remporte la partie. Une victoire de plus à son palmarès qui a déjà gravit une haute marche : elle est championne de France de la discipline.
Le breakdance c'est surtout la musique, notre ressenti et la liberté de danser comme on veut et la passion ! C'est aussi beaucoup d'entraînement pour arriver ici, après le travail paye.
Kimie, championne de France de breakdance
Dimanche 29 mai, poursuite des qualifications féminines et masculines entre 11 heures et 15 heures. Les gagnants.es seront connus.es. à 17h après la finale.