Une fusillade a eu lieu près de la mairie de Montpellier tôt, ce mardi 3 janvier. Un jeune homme de 20 ans est mort sur le trottoir. Un autre a été blessé dans un règlement de compte sur fond de trafic de drogue. Pour Bruno Mengibar, du syndicat de police FO, Montpellier est en passe de devenir comme Marseille et Lyon.
Les coups de feu ont résonné au petit matin, ce 3 janvier, dans le centre de Montpellier. La fusillade s'est produite à l'angle de l'avenue du Pont-Trinquat et de la rue des Acconiers, près de la mairie.
Un homme d'une vingtaine d'années, touché par plusieurs balles, est mort dans la rue. Une autre victime, blessée par balles quelques mètres plus loin, a pu être transportée au CHU de Montpellier.
La victime décédée, qui gérait un bar à chicha à Montpellier, était originaire du Vaucluse : ce jeune homme avait déjà été interpellé par l’antenne de la PJ d’Avignon en 2016 pour trafic de stupéfiants.
Quatre hommes interpellés
Selon nos informations, la victime et la personne blessée ont été abattus par un véritable commando composé de quatre individus, que la brigade des stupéfiants surveillait depuis un moment.
Parmi ces quatre hommes, deux frères et un homme déjà mis en examen pour un transport de cocaïne en 2021, puis remis en liberté en 2022. Le quatrième serait peu connu.
Tous ont été interpellés dans la journée et sont actuellement en garde à vue à Montpellier.
Ce genre de faits divers sur fond de trafic de drogue tend à se multiplier dans la capitale du Languedoc selon Bruno Mengibar, secrétaire départemental adjoint UNITE SGP Police FO 34.
Encore un de plus ! Le problème c’est qu’aujourd’hui, plus aucune ville de France n’est épargnée : on avait ce genre de problème dans les grandes métropoles comme Marseille ou Lyon. On voit aujourd’hui que même une ville comme Montpellier est également touchée par ce genre d’actes. Ça devient un fléau".
Bruno Mengibar, secrétaire départemental adjoint UNITE SGP Police FO 34
Combattre trafic de drogue : une priorité pour le maire de Montpellier
Michaël Delafosse, le maire de Montpellier a réagi également sur sa page Facebook pour condamner fermement ce règlement de compte et saluer l'engagement et la réactivité des forces de l'ordre.
Le trafic de drogue est un fléau que je ne cesse de combattre depuis le début de mes fonctions de Maire de notre ville. Nous continuerons de mener une lutte sans merci pour mettre hors d'état de nuire ces trafiquants et leurs complices, notamment pour fermer les officines qui blanchissent leur argent sale.
Michaël Delafosse, maire de Montpellier
Selon M.Delafosse, "ces événements ont eu lieu à proximité d'un établissement défavorablement connu des services de police, qui a fait l'objet de plusieurs procédures" .
Le maire affirme aussi avoir demandé la fermeture immédiate de cet établissement au Préfet "pour la tranquillité et la sérénité des habitants."