Guerre en Ukraine : fermeture des centres de vacances, lassitude des familles, l'accueil des réfugiés de plus en plus complexe

Quand l'hébergement des réfugiés ukrainiens vire au casse-tête. De nombreux centre de vacances ouverts pour les accueillir ont fermé après l'été et certaines familles n'arrivent plus à faire face.

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Quand la guerre en Ukraine a commencé, un élan de solidarité inégalé s'est manifesté en Europe. La France a accueilli des centaines de milliers de réfugiés. Principalement des femmes et des enfants ayant fui le conflit. L'accueil d'urgence était prévu pour trois mois en France. Les réfugiés sont partis dans des familles, et dans des centres d'accueil et de vacances. Des centres dont la plupart ont fermé dans l'Hérault.

Dispatchés dans plusieurs centres

Après l'accueil d'urgence dans des gymnases, les Ukrainiens ont été répartis dans d'autres structures. 200, dont beaucoup de sourds et malentendants sont partis au Cap d' Agde dans un centre CCAS géré par EDF, 40 dans un centre de vacances à Vendres, 60 dans l'internat du lycée Simone Veil à Juvignac, et 70 personnes ont été hébergées dans le centre IGESA (armée) de Frontignan. 

Centres fermés

Fin août, les structures, de Vendres et Gignac ont fermé leurs portes. Celle du Cap d'Agde l'était progressivement depuis le 15 juin et a définitivement fermé le 30 septembre. Celui de Frontignan est en cours de fermeture.

"En Occitanie, les préfectures du Lot, du Tarn, du Gers, de l'Aude, de la Lozère ont travaillé ensemble pour accueillir des familles qui n'auraient pas pu se loger dans l'Hérault où l'accès au logement est très tendu. Beaucoup de ces réfugiés qui le souhaitaient ont été déférés dans ces départements", précise Julie Garlenq directrice territoriale de la Croix-Rouge pour la région Occitanie.

 Ehpad réquisitionné

Pour ceux qui n'ont pas voulu partir, la préfecture de l'Hérault a réquisitionné un ancien Ehpad "Les violettes" à Montpellier devenu un centre d'accueil niveau 1, destiné à l'urgence. 170 places sont prévues dans le bâtiment désaffecté.

L'association Coallia, en charge de l'accueil des réfugiés envisagerait d'ouvrir un centre à Portirargnes, près de Béziers pour y héberger 40 personnes.

Par ailleurs, alors que les frappes russes se sont intensifiées en Ukraine, une manifestation de soutien est prévue ce mardi soir 11 octobre, à 18 h, place de la Comédie à Montpellier.

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