Le pont de Gignac, à l'ouest de Montpellier, fermé puis rouvert à la circulation sous conditions, alimente la polémique sur les réseaux sociaux. Tout a commencé lorsque des automobilistes ont vu que l'un des câbles s'effilochait.
Le pont suspendu de Gignac qui enjambe le fleuve Hérault au nord-ouest de Montpellier ouvert, puis fermé et rouvert à la circulation alimente la polémique sur les réseaux sociaux. "Il a été rouvert à la circulation depuis 15h30 le lundi 20 juin. Il avait été fermé par précaution samedi soir suite à une alerte pour un câble effiloché"; indique la municipalité de Saint-Jean-de-Fos sur sa page Facebook. Et elle poursuit en assurant que :
L'expertise réalisée par les techniciens en charge de la sécurité du pont a mis en évidence que ce problème est ancien et qu'il n'est pas considéré comme critique à condition de respecter l'interdiction pour les plus de 3,5 T et de limiter le passage sur le pont à un seul véhicule léger.
Communiqué de la mairieSaint-Jean-De-Fos ( Hérault)
Une seule voiture à la fois
Un seul véhicule à la fois sur le pont. Une contrainte qui prête à confusion : "Le problème c'est que le panneau "un seul véhicule à la fois" est adossé juste en dessous du panneau avec les flèches de priorités. Je n'ose pas imaginer que certains conducteurs pensent qu'il s'agit "d'un seul véhicule à la fois en face-à-face", relève un internaute. Une contrainte quasi impossible à faire respecter.
La mairie compte sur le civisme de chacun pour respecter les préconisations des techniciens. Certes le pont de Gignac n'est pas le viaduc de Millau...Quand on connaît la patience des automobilistes du sud de la France, on a de quoi être perplexe. La preuve, le commentaire d'une automobiliste empruntant régulièrement ce pont.
Malheureusement, pour le civisme, il faudra repasser. J'attends toujours que la voiture devant moi ait traversé et il y a toujours un couillon derrière qui me prend pour une débile et traverse le pont en même temps que moi...
Une automobiliste
Signalétique insuffisante
Les travaux de rétrécissement ont réglé le problème des poids lourds, pas celui du passage de plusieurs voitures malgré l'interdiction."Lorsque je m'arrête et que quelqu'un klaxonne derrière moi, je suis obligé de descendre pour expliquer la situation", admet Pascal Delieuze, maire de Saint-Jean-de-Fos. "Cela mériterait peut-être que l'on installe un feu tricolore pour réguler la circulation".
Le pont de Gignac date du 19 eme siècle comme celui de Mirepoix qui s'est effondré en novembre 2019. Deux personnes avaient perdu la vie.