En avril dernier une enquête préliminaire a été diligentée sur un point de deal permanent place Rosa Parks à Montpellier. Un point de revente de drogue dont la publicité s’opérait sur les réseaux sociaux : Snapchat, Instagram, Whattsapp et Telegram et via des cartes de visite avec des QR Codes.
En ouvrant une enquête préliminaire sur point de deal place Rosa Parks à Montpellier, les policiers, au-delà des méthodes de revente classiques, découvrent que les suspects agissent pour se faire connaître sur les réseaux sociaux : Snapchat, Instagram, Whattsapp et Telegram. Ils diffusent aussi des cartes de visite avec des QR Codes menant à des adresses pour se procurer des produits stupéfiants.
Dans les buissons, les compteurs
Lors de l'enquête, il apparaît que ces produits sont régulièrement cachés dans des buissons, des compteurs électriques et des plaques d’égout. En juillet dernier, les policiers saisissent des sachets contenant en tout près de 800 grammes d'herbe et de résine de cannabis. Le trafic était organisé par quatre hommes âgés de 18 à 28 ans. Le premier arrivait le matin et ravitaillait le point de deal à l’ouverture. Les deux autres, en possession de résine de cannabis et d’argent liquide ont été arrêtés début février par les policiers de la BAC en tentant de fuir.
Descente de police
Le même jour une importante opération de police : effectifs de l’USI ( unité de sécurité intérieure, de la BAC ( Brigade anti criminalité), de la Compagnie d’Intervention (CI) ainsi que de la brigade canine ont conduit à l’interpellation de sept personnes. Elles ont été placées en garde à vue. Un jeune homme de 17 ans, une femme originaire de Montpellier et un homme vivant à Castelnau-le-Lez ont été présentés vendredi 4 février à un magistrat du parquet de Montpellier. Deux autres personnes étaient interpellées dont un guetteur qui a dit gagner entre 50 et 100 euros par jour.
Snapchat, QR codes...
Les investigations policières ont permis de mettre au jour la publicité organisée autour du point de vente de drogue. Une publicité qui passait par les réseaux sociaux : Snapchat, Instagram, Whattsapp et Telegram et par l’activation d’un QR code permettant de remonter jusqu’à une adresse à Montpellier. Elle met en cause une jeune femme de 24 ans suspectée d’être liée à l’affaire Coffee shop Paillade Nord. A l’issue de perquisitions les policiers ont saisi 1,5 Kl de résine de cannabis, 760 grammes de résine et 3000 euros d’argent liquide.