Après la mort de Meggy Biodore d'une méningite aiguë le 15 octobre à Montpellier, sa mère s'est confiée à Guadeloupe La 1ère. Une enquête a été ouverte ce mardi 29 octobre.
Meggy Biodore, une jeune Guadeloupéenne de 25 ans, est morte d’une méningite aiguë à Montpellier le 15 octobre dernier. Ses proches affirment avoir appelé le SAMU trois fois sans obtenir d’aide rapide. Le parquet de Montpellier a ouvert une enquête. L’Agence régionale de santé (ARS) s’est aussi saisie de l’affaire.
Un échange téléphonique qui a fait craquer la mère de famille
La mère de Meggy, Sandrine Porlon, souhaite que la vérité soit faite. Elle s'est confiée à nos confrères de Guadeloupe La 1ère. Un membre du CHU de Montpellier l'a appelé pour lui demander des papiers administratifs en lui disant que sa fille était dans un état très grave.
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"On m’a dit que le pronostic vital de ma fille était engagé, mais personne n’a pu m’en dire plus", raconte la mère de famille encore très choquée par cet échange. La distance, accompagnée du manque d'informations a fait craquer la Guadeloupéenne. Elle a même avoué être allée trop loin.
Cependant, Sandrine Porlon a affirmé que la famille a ressenti un manque de respect de la part des secours. "On nous parlait avec mépris. C’est inacceptable !" déclare-t-elle avec beaucoup de véhémence. Pour elle, si Meggy avait été prise en charge plus vite, elle serait peut-être encore vivante. Sandrine et le père de Meggy ont insisté sur le fait de se battre pour obtenir des réponses.
"Il y a plein de suspicions autour de sa maladie"
Cette perte tragique laisse la famille anéantie et sans réponses. Sandrine explique que le combat pour la vérité rend le deuil encore plus difficile. "Il y a plein de suspicions autour de sa maladie. C’est pour cela que je suis là, pour la défendre, même si c’est très dur", confie-t-elle.
Le décès de Meggy a choqué ses proches et ceux qui la connaissaient. Sa famille attend maintenant les résultats de l’enquête. Elle espère que la justice pourra expliquer les raisons de cette prise en charge tardive. Sandrine Porlon reste déterminée afin que d'autres familles ne vivent pas la même épreuve.