Journée mondiale de lutte contre le sida : à Montpellier, les étudiants encouragés à se faire dépister

À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, plusieurs associations se sont mobilisées à Montpellier pour sensibiliser les étudiants au sujet de cette maladie sexuellement transmissible. Des étudiants qui, selon les chiffes, ne se font pas suffisamment dépister.

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Opération sensibilisation et distribution de préservatifs féminins et masculins, ce mercredi 1er décembre, sur le campus de Lettres de l’Université Paul Valéry à Montpellier, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida.

Plusieurs associations se sont mobilisées pour tenter de mieux informer les étudiants au sujet des maladies sexuellement transmissibles. Bilan : si les jeunes sont plus ou moins bien informés, ils restent majoritairement réticents face au dépistage.

“Les étudiants ne sont pas assez sensibilisés” 

Selon les chiffres d’une étude menée en 2018, un étudiant sur deux n’utilise pas de préservatif lorsqu’il a un rapport sexuel et près d’un étudiant sur cinq ne se fait pas dépister lors d’un changement de partenaire. Face à ce constat, les associations étudiantes se sont mobilisées.  

“Les étudiants ne sont pas assez sensibilisés à cette cause”, déclare Jassim Chahir, vice-président de l’association générale des étudiants de Montpellier 3. Selon lui, “les étudiants ne se rendent pas compte des risques, ils ne se protègent pas pendant leurs rapports sexuels”, et les contaminations seraient en augmentation parmi la population estudiantine, assure le jeune homme. 

On essaie de mettre à libre disposition des étudiants des préservatifs féminins et masculins, comme on l’a déjà fait pour les protections périodiques

Jassim Chahir

"Encourager le dépistage"

"Toute relation non protégée est une prise de risque”, rappelle l’infirmier Guillaume Christophe. Rattaché au centre gratuit de dépistage du VIH/sida (CeGIDD) de Montpellier, il intervient régulièrement à la maison de santé du campus. 

Selon lui, la transmission du VIH n’a rien à voir avec le nombre de partenaires qu’une personne peut avoir au cours de sa vie. “C’est vraiment de la malchance, un oubli de protection, un oubli d’information… La protection reste primordiale et le test de dépistage aussi.

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