François Vérove, dit le "Grêlé", le tueur en série qui vivait paisiblement dans l'Hérault et qui avait trompé les enquêteurs pendant 35 ans avant de se suicider dans le Gard, a participé à l'émission de Nagui. Une information révélée par l'hebdomadaire Marianne.
Ancien gendarme, puis policier, il avait trompé tous les enquêteurs de France pendant plus de 35 ans. Sachant qu'il allait être trahi par son ADN, François Vérove, tueur en série et violeur multirécidiviste, s'était suicidé la veille de son arrestation dans un RbnB loué au Grau-du-Roi en septembre 2021.
L'homme, marié et père de famille coulait des jours paisibles à la Grande-Motte. Il avait même été adjoint au maire à Prades-le-Lez, près de Montpellier. Selon l'épouse du tueur en série, auquel la jounaliste Patricia Tourancheau a consacré un livre, François Vérove n'aurait jamais cherché à cacher son indentité allant jusqu'à participer à un jeu télévisé.
Pour tous les passionnés du Grêlé, grâce à un scoop de @MarianneleMag et la piste donnée par @Patourancheau on peut voir à quoi il ressemblait en vrai et comment il s'exprimait. La découverte est dingue. pic.twitter.com/uoMaDa9c4x
— Decimaitre (@Decimaitre) March 12, 2024
Il a été sur le plateau de l'émission" Tout le monde veut prendre sa place", un jeu télévisé animé par Nagui. Une information révélée par nos confrères du journal Marianne qui ont retrouvé les images.
Information confirmée de source policière à nos confrères de France Info.
François Vérove apparaît sur le plateau avec cinq autres candidats.
Présenté comme un ancien gendarme de la Garde républicaine, il répond décontracté aux questions de Nagui. Il évoque aussi son passé d’ancien gendarme à cheval et "ses rondes" dans le Bois de Boulogne.
Marianne
Une information glaçante lorsqu’on sait qu’il a été mis à pied en 1986, soupçonné d'avoir été impliqué dans une affaire de mœurs avec des prostitués de ce lieu de rencontres.
Pour voir la vidéo de l'émission, cliquez ici.
Le Grêlé : un tueur et un violeur
Le premier crime attribué à ce tueur en série avait particulièrement marqué à l'époque : le corps sans vie de la petite Cécile Bloch, 11 ans, avait été retrouvé en mai 1986 dans un local technique de son immeuble.
Le cadavre dénudé de la collégienne et la présence de sperme sur son corps avaient alors laissé penser à un viol. La petite fille avait été poignardée puis étranglée. Les premiers témoignages recueillis auprès de voisins, avaient évoqué la présence, le matin même du crime, d'un homme au visage grêlé.
Un profil génétique isolé
Dans les années suivantes, entre 1986 et 1994, ce même signalement était remonté à plusieurs reprises dans des affaires criminelles.
En 1994, notamment, on retrouve le même mode opératoire lorsqu'une autre petite fille de 11 ans, Ingrid, est kidnappée à Mitry-Mory, en Seine-et-Marne. La fillette sera elle aussi violée et séquestrée pendant plusieurs heures dans une maison abandonnée.
Le profil génétique du tueur de Cécile Bloch, isolé en 1996 sur des pièces à conviction, avait permis de faire le rapprochement avec une autre affaire non résolue, un double homicide dans le quartier du Marais à Paris en 1987.