Tout au long de la semaine, les nouveaux députés d'Occitanie arrivent à l'Assemblée Nationale pour les journées d'accueil au cours desquelles leur sont notamment remises leurs écharpes tricolores. Ce mardi, les élus de La France Insoumise ont fait une entrée groupée pour marquer les esprits avant le début des travaux parlementaires. Ils sont 4 pour l'Hérault et le Gard. Nous les avons suivis.
Les députés nouvellement élus de La France Insoumise ont voulu marquer les esprits en arrivant groupés à l'Assemblée Nationale pour cette semaine d'accueil des parlementaires avant le début des travaux de la législature, le 28 juin. Parmi eux, la Montpelliéraine Nathalie Oziol, de la 2ème circonscription de l'Hérault, dont c'est le premier mandat, s'est dit "impressionnée par le mur médiatique" qui attendait son groupe.
La foule des journalistes était en effet nombreuse pour saisir l'image des Insoumis accompagnés de leur chef (non élu, car non candidat) Jean-Luc Mélenchon.
Un "rêve réalisé"
Nathalie Oziol a précisé avoir "hâte de se mettre au travail", tandis que le député NUPES de la 8ème circonscription de l'Hérault Sylvain Carrière nous a confié réaliser un vieux rêve :
Moi, c'était mon rêve de visiter l'Assemblée Nationale ! Je n'ai jamais pu venir et là, c'est la première fois que j'y rentre en tant qu'élu ! C'est une fierté. C'est un peu impressionnant, depuis dimanche tout s'enchaîne très vite mais là, récupérer l'écharpe et la mallette, c'est un symbole. On va vite réaliser tout le travail qu'il y aura à faire pendant le mandat.
Sylvain Carrière, député NUPES/LFI de la 8ème circonscription de l'Hérault
Les insignes de la fonction
Comme Sylvain Carrière, chaque député reçoit une mallette contenant les insignes de sa fonction : l’écharpe tricolore, l’insigne porté dans des cérémonies publiques et communément appelé "baromètre" du fait de sa forme, la cocarde à apposer derrière le pare-brise d’un véhicule et les codes informatiques qui vont lui permettre, dès qu’un bureau lui aura été affecté par son groupe, d’avoir accès à ses équipements bureautiques.
C'est le cas de Michel Sala, nouvel élu NUPES/LFI de la 5ème circonscription du Gard, qui s'avoue "un peu intimidé, mais on s'habitue" :
Le contexte politique est troublé, mais j'ai l'impression que l'Assemblée Nationale va reprendre un peu la parole alors qu'avant, elle était sous l'éteignoir. Là, les débats vont être importants et divers.
Michel Sala, député NUPES/LFI de la 5ème circonscription de l'Hérault
Perte de repères pour les plus anciens
L'absence de majorité absolue fait perdre aussi ses repères habituels à un autre député d'Occitanie : Pierre Morel à L'Huissier, pourtant rodé à l'exercice puisque le représentant UDI de la seule circonscription de Lozère entame son 5ème mandat dans l'hémicycle :
C'est inquiétant, aujourd'hui je ne vois pas très clair dans la composition des groupes : est-ce qu'il va y avoir des groupes techniques qui vont mélanger des familles politiques ? Peut-être... J'ai été sollicité de tous les côtés mais comme je ne comprends pas ce qui se passe, je reste prudent pour l'instant.
Pierre Morel à L'Huissier, député UDI de Lozère
Accueil toute la semaine
Demain, ce sont les élus du Rassemblement National qui ont prévu de se retrouver pour une photo de groupe de leur famille politique. Mais certains sont arrivés dès ce mardi, à l'image d'Aurélien Lopez-Liguori, 29 ans, député de la 7ème circonscription de l'Hérault, qui prévoit de faire ses premiers pas à l'Assemblée Nationale dès l'après-midi.