Lille a repris la deuxième place à Montpellier en l'emportant (1-0) mardi lors de la 16e journée de Ligue 1. Montpellier, qui n'avait plus perdu à la Mosson depuis l'ouverture de la saison, connaît un vrai coup d'arrêt avec seulement quatre points pris lors des quatre ultimes journées.
Les Nordistes occupent provisoirement la place de dauphin de l'inaccessible Paris SG en attendant le rendez-vous mercredi de Lyon face à Rennes. Montpellier, pour sa part, retombe à la 3e place sous la menace de l'OL, mais aussi de Marseille et Saint-Etienne qui se déplacent respectivement à Nantes et Bordeaux.
Les Dogues ont retrouvé du mordant. Freiné au coeur de l'automne dans leur élan initial, ils ont renoué avec la victoire pour la première fois depuis le 27 octobre et leur court succès devant Caen (1-0). Peu à l'aise jusque-là à l'extérieur, les Lillois y obtiennent une première victoire significative et cautionnent leur renouveau.
Montpellier fatiguée
A l'inverse, l'équipe de Michel Der Zakarian, quelque peu fatiguée, ébrèche sa confiance au mauvais moment. Avant d'aller à Nantes et surtout de recevoir Lyon, pour un ultime sommet, elle manque son premier examen de passage face à un concurrent direct dans la course à l'Europe.
Montpellier, qui n'avait plus perdu à la Mosson depuis l'ouverture de la saison devant Dijon (1-2), connaît un vrai coup d'arrêt avec seulement quatre points pris lors des quatre ultimes journées.
Les réactions :
Michel Der Zakarian (entraîneur de Montpellier):"En cinq minutes, Lille se créait deux occasions et on prend le but. On fait une faute de marquage. Les erreurs de début de match nous font très mal et nous font perdre le match. On manque d'attention en début de match. C'est un problème de concentration et d'agressivité défensive.
Lille a été efficace sur ses occasions. Il a été plus tueur que nous. On est présent. On n'est pas décrochés. Il reste deux matches avant la trêve".
Christophe Galtier (entraîneur de Lille):
"On est bien entrés dans le match, on a eu des situations. C'est mérité d'ouvrir le score. Et d'un coup patatras. Il a fallu intervenir à la pause pour éviter les défauts perçus à Nice, à savoir jouer pour attaquer et non pas pour gagner. Ce but important nous a déréglé. On n'est pas restés organisés. On est partis la fleur au fusil. On a réussi à défendre d'une
manière intelligente en seconde période malgré la pression de Montpellier.
On a eu les occasions pour enfoncer le clou, mais on n'a pas réussi à les convertir. On a trente points. Dans mon passé, quand on basculait à 33 ou 35 points, on allait vers l'Europe. Il faut prendre encore des points pour ne plus se cacher. Si on a le bonheur de basculer avec 33 points, il faut avoir l'ambition d'aller chercher une place européenne."