Du 4 au 8 juin, la Sud de France Arena de Montpellier accueille les championnats du monde de BMX freestyle, flat et park. Dans cette discipline, l'épreuve est qualificative pour les Jeux Olympiques de Tokyo.
Le gratin mondial du BMX freestyle s'était donné rendez vous à l'Arena de Montpellier pour en découdre ce dimanche 6 juin, à l'occasion de championnats du monde qui se déroulaient à huis clos. Dans les têtes, un horizon : juillet prochain et les Jeux Olympiques de Tokyo, les premiers pour la discipline. Restent les qualifications à décrocher. Chez les hommes, une place était déjà assurée. De quoi atténuer la déception de ne voir, à l'issue de la journée, aucun des trois Français alignés accéder à la finale.
Pour les féminines, c'est plus compliqué. "C'est la dernière chance de pouvoir récupérer une place qualificative pour accéder aux Jeux Olympiques", résume Patrick Guimez, entraîneur de l'équipe de France, qui reconnaît que le défi s'avère "compliqué". Mais deux Françaises sont parvenues à se qualifier parmi les douze athlètes qui poursuivront l'épreuve ce lundi, dont des Américaines. "On est capables d'aller chercher ces places, rétorque toutefois Kenza Chaal. Pour la finale, le mieux qu'on puisse faire, c'est donner le meilleur de nous-même."
Visibilité
Depuis plusieurs années, Montpellier contribue à la visibilité de cette discipline via son Festival international des sports extrêmes, coorganisateur de l'événement avec l'Union Cycliste Internationale (UCI). "On a signé un accord jusqu'à 2028 pour les aider à développer jusqu'aux Jeux Olympiques de Los Angeles ces sports-là, souligne Hervé André Benoît, fondateur du FISE. On se devait de collaborer pour faire ce championnat du monde de BMX freestyle et la dernière étape qualificative."
"C'est une reconnaissance, sachant que c'est un sport qui était un peu marginalisé, soutient Patrick Guimez. C'est vrai qu'aujourd'hui, se retrouver aux Jeux est une concrétisation, un aboutissement." Et d'ajouter qu'il y a certainement "de longues et belles années" à venir. Un espoir partagé par Kenza Chaal, qui a déjà les yeux sur 2024. "Ce serait mon rêve de faire un podium chez moi, à Paris", reconnaît la jeune femme, 18 ans seulement.