Samedi soir, environ 200 personnes ont manifesté à Montpellier contre les agressions homophobes. SOS homophobie Languedoc Roussillon a fait les comptes. Les signalements d'actes homophones ont augmenté de 93% en 2017.
Un samedi par mois, SOS homophobie rencontre des personnes qui ont été agressées, discriminées, insultées, en raison de leurs préférence, de leur différence sexuelle. "J'ai eu des menaces de mort sur les réseaux sociaux."
J'ai eu des menaces de mort sur les réseaux sociaux
Intolérance
Charlotte est la compagne de Tom. Tom qui auparavant, était une femme. Lors de son changement de sexe, il a vécu l'intolérance.."J'ai été poussé d'abandonner mon rêve d'entrer à la Faculté parce que je suis une personne trans. Parce que les gens, ça ne leur plait pas. Le jour de la rentrée, le directeur a donné son avis. Il a dit que c'était une classe de femmes. Que je pourrais dire tout ce que je voulais, je resterais une femme."
Hausse de 93% des actes homophobes
SOS homophobie Languedoc Roussillon fait les comptes. Les signalements d'actes homophones ont augmenté de 93% en 2017. Les mauvais élèves sont le Gard et l'Hérault. Plus rares les agressions physiques, plus fréquentes les insultes au quotidien. "Des études ont démontré qu'un jeune collégien pouvait entendre jusqu'à 50 fois le mot "pédé" dans la même journée. Cela se banalise pour les gens. ce sont des choses inacceptables, se révolte Johann Pescot délégué SOS Homophobie Languedoc-Roussillon.
Des études ont démontré qu'un jeune collégien pouvait entendre jusqu'à 50 fois le mot "pédé" dans la même journée
Dans la région, SOS homophobie recueille près de 200 témoignages par an. Mais parce que trop de personnes n'osent pas parler de leur exclusion, l'association a mis en place une ligne d'écoute anonyme.
SOS Homophobie:
Ligne d'écoute Anonyme:
01.48.06.42.41