Le procureur de la république de Montpellier a demandé l'ouverture d'une information judiciaire contre une assistante maternelle soupçonnée d'avoir secoué un bébé de 8 mois à Prades le Lez. Il a requis son placement en détention
Les faits remontent à vendredi dernier à Prades-le-Lez, près de Montpellier. Les pompiers sont appelés d'urgence pour un enfant qui a perdu connaissance. Le bébé, un petit garçon de sept mois et demi est conduit à l'hôpital. Là on constate que son été de santé extrêmement préoccupant. Il présente les signes du syndrome du bébé secoué, ce qui provoque des lésions neurologiques extrêmement graves.
"On estime que c'est intentionnel car ces lésions ne se sont pas provoquées de manière spontanée. Il a fallu l'intervention d'un tiers", précise Christophe Barret, procureur de la république de Montpellier.
Une enquête, confiée à la Gendarmerie de Castelnau-Le-Lez a conduit à la mise en examen de l'assistante maternelle qui gardait cet enfant. Après avoir nié , elle a finit par reconnaître avoir eu des gestes "énergiques" envers l'enfant.
"Un adulte quel que soit son agacement a le devoir se de maîtriser face à un enfant, sans quoi on peut causer des lésions extrêmement graves voire irréversibles", ajoute le procureur.
Une information judiciaire a été ouverte pour violences volontaires aggravées sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité.
L'assistante maternelle, âgée de 60 ans n'avait eu aucun antécédent. Elle a eu son agrément en 1995. Elle avait la charge de quatre enfants âgés de 4 à 22 mois.
Le parquet a demandé son placement en détention provisoire.
Vendredi soir, lorsque la nounou a appelé les secours, le bébé était inconscient.
Hospitalisé dans un état grave, il n'a toujours pas repris connaissance.