Le vendredi 29 novembre 2019 à Montpellier, l'association altermondialiste Attac a appelé au boycott du Black Friday, journée synonyme d’hyperconsommation et mis symboliquement « hors-service » une borne de retrait de colis expédiés par la multinationale Amazon.
Vendredi noir pour le Black Friday à Montpellier. Ce matin, les membres de l'organisation altermondialiste Attac de Montpellier (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne), ont décidé de paralyser le fonctionnement des "lockers" installés dans la ville.
À Nantes, Toulouse, Montpellier, ce sont les "lockers" d'Amazon qui sont visés. Nous dénonçons l'impunité du géant américain et la menace qu'il pose sur les tissus économiques locaux !
— Attac France (@attac_fr) November 29, 2019
"Un locker qui disparait, c'est une librairie qui renaît"#StopAmazon #VendrediNoirPourAmazon pic.twitter.com/QE6IvcsCxT
"Amazon locker" est un service du géant américain Amazon qui permet aux clients de la marque de retirer leurs commandes dans des consignes automatiques, en libre-service, installées dans des espaces physiques.
Les produits arrivent d’Asie dans leur plus grande majorité (…) c’est catastrophique. Il ne s’agit pas du tout de produits locaux qui viennent rapidement avec un bilan carbone faible. - Bernard Molina, membre de l’association altermondialiste Attac
Par le biais de cette action, Attac souhaitait transformer le Black Friday - une opération commerciale annuelle aux "conséquences environnementales, sociales et fiscales dramatiques" - en un "vendredi noir pour Amazon".On a chiffré le coût écologique d'Amazon au niveau planétaire. C'est l'équivalent en émission carbone d'un pays comme le Portugal. malgrè cela, Amazon nie cette réalité. Il ne faut pas se leurrer, les prix cassés ont un coût - Frédéric Certain, membre de l'association Attac
L'association accuse notamment Amazon de dissimuler une grande partie de son chiffre d'affaires réalisé en France.