Montpellier : des ormes et des chênes pour remplacer les platanes centenaires malades

Désert végétal depuis trois mois, le boulevard Henri IV à Montpellier arbore depuis quelques jours une physionomie moins stricte. Il a retrouvé des arbres. Mais pour avoir de l'ombre sur le trottoir et se promener à l'abri du soleil, il va falloir attendre encore un peu.

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20 arbres, dont 12 ormes (Ulmus Vada) résistants à la graphiose et huit chênes chevelus (Quercus cerris) viennent d'être replantés en mélange sur le boulevard Henri IV, à Montpellier. Ils remplacent les 20 platanes abattus fin octobre 2021 en raison de la présence d’un foyer de chancre coloré.

Ces nouveaux arbres vont dessiner un urbanisme végétal plus local. L'orme est un arbre historique de Montpellier tout comme le chêne liège de Corée. Adulte, il atteindra une bonne trentaine de mètres de haut et son tronc pourra avoir jusqu'à 2 mètres de diamètre. Sa longévité est de 150 à 200 ans.

Boulevard Henri IV à Montpellier, le long du Jardin des Plantes, les équipes de la ville étaient sur le pont, la semaine dernière, pour planter trois ormes pour un chêne à l'aide d'une grue.

Des arbres adaptés au milieu urbain, à haute futaie, pour ne pas gêner les tramways de la ligne 4 qui circulent à proximité.

20 platanes centenaires abattus

Le chancre coloré Ceratocystis platani, dont étaient atteints les platanes abattus, est un champignon provoquant le dépérissement irrémédiable des arbres contaminés contre lequel aucun moyen de lutte n'existe à ce jour.

Pour un platane malade, il faut sacrifier tous ses voisins car la contamination est inéluctable et fatale, selon les spécialistes.

VOIR notre reportage à Montpellier.

La crainte d'une propagation de la maladie

L'opération d'abattage s'est déroulée fin octobre 2021 dans un périmètre sanitaire très encadré.

"Il faut tout un protocole, en bâchant le sol pour éviter que le champignon se diffuse, et tout de suite après, enlever les morceaux de bois qui sont coupés pour aller les brûler rapidement à la périphérie de la ville. La crainte, c'est vraiment ça, que le champignon se propage" explique Stéphane Jouault, adjoint au maire, délégué à la nature en ville et à la biodiversité.

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