Les judokates françaises se préparent jusqu'au au 27 juillet au CREPS de Montpellier en vue des championnats du monde prévus à Bakou en Azerbaïdjan du 20 au 27 septembre. L'occasion de retrouver championnes et promesses du judo hexagonal prêtes à briller sur les tatamis azéris.
10 jours pour 9 judokates avec 1 même objectif : briller.
Les sélectionnées pour représenter la France au plus haut niveau mondial cet automne sont en train de peaufiner leurs automatismes au CREPS - Centre de Ressources d'Expertise et de Performance Sportive - de Montpellier pour ramener un maximum de médailles, et faire mieux que lors des derniers mondiaux, à Budapest en 2017 et ses quatre médailles, l'un des plus faibles total du judo féminin hexagonal dans cette compétition.
Les jeunes tapent à la porte des championnes
"Ce stage, c'est l'occasion de réunir des jeunes futures championnes avec les grandes championnes actuelles que compte l'équipe. On les booste pour qu'elles prennent leurs places. Ca évite, pour celles qui sont en haut de s'endormir" tempère Larbi Benboudaoud, responsable de l'équipe de France féminine et médaillé d'argent aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000.
Aujourd'hui les médias sont venus sur l'entraînement des féminines en stage au CREPS de Montpellier ! #stage #pointpresse #judo #JudoWorlds2018 pic.twitter.com/BVz6GzU0Nh
— FF Judo (@ffjudo_officiel) 23 juillet 2018
"Je veux vraiment confirmer pour une troisième d'or mondiale. Il faut que je reste sur ma lancée jusqu'à la fin" espère Clarisse Agbegnenou, double championne du monde en 2014 et 2017 dans la catégorie des moins de 63 kg.
"Ça m'a fait du bien de couper un peu. Ca m'a redonné envie de m'entraîner avec beaucoup de plaisir. Je retrouve le groupe et la bonne ambiance" sourit Automne Pavia, triple championne d'Europe et médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Londres . L'audoise revient sur les tatamis après une pause maternité et n'est pas sélectionnée pour l'échéance mondiale.
Une équipe expérimentée
A suivre également dans la catégorie des moins de 57 kilos Priscilla Gneto, championne du monde 2011 et en bronze aux JO de Londres 2012. Sans oublier la championne du monde 2011 Audrey Tcheuméo en moins de 78 kilos. Emilie Andéol, championne olympique à Rio, vient d'arrêter définitivement sa carrière à cause d' une arthrose aux genoux.
Ces championnats du monde pourraient permettre à ces 9 sélectionnées de se lancer à la conquête des sommets olympiques en 2020, à Tokyo au Japon.
Au pays de Jigorō Kanō, fondateur du judo.