Montpellier : un étudiant condamné à 3 mois de prison avec sursis après les saccages du 14 avril

Un étudiant poursuivi pour les incidents survenus après une manifestation le 14 avril à Montpellier a été condamné ce lundi à 3 mois de prison avec sursis pour outrage et rébellion, mais il est relaxé des faits les plus graves, de violences sur policiers, pour lesquels il était jugé.

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Agé de 23 ans et présenté par l'accusation comme un des "casseurs" responsables des incidents qui avaient suivi une manifestation antigouvernementale, il a été relaxé des poursuites pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique" et "participation à un groupement en vue de la préparation de violences contre des personnes ou destruction ou dégradations de biens".
Il a en revanche été condamné par le tribunal correctionnel de Montpellier à trois mois de prison avec sursis pour outrage et rébellion lors de son arrestation et à payer 450 euros à chacun des deux policiers qui ont porté plainte.

6 mois de prison avec sursis requis


Lors de l'audience, le jeune homme avait contesté tous les faits qui lui étaient reprochés, assurant avoir participé à la manifestation "de manière pacifiste".

Parlant de "scènes de guerre" dans le centre de Montpellier à l'issue de cette manifestation, le procureur Nicolas Brignol avait requis une "peine d'avertissement" de six mois de prison avec sursis contre cet étudiant au casier judiciaire vierge, décrit comme "non-violent", "travailleur" et "sérieux" par son entourage et ses professeurs.

"Dans ce dossier vous n'avez que du doute", avait plaidé l'avocat de l'étudiant Sébastien Etcheverrigaray, fustigeant une accusation ne reposant que sur les déclarations de deux policiers. Le jeune homme, présenté "comme un voyou", "ne ressort pas indemne" de cette procédure, avait-il relevé.

L'étudiant avait été interpellé avec une cinquantaine de personnes alors qu'ils revenaient du centre ville vers l'université Paul Valéry, au nord de Montpellier
Seules deux des 51 personnes arrêtées ont finalement été mises en examen, dont cet étudiant et un trentenaire condamné à trois mois de prison ferme après avoir décidé de se défendre seul, sans avocat.

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