A Montpellier, quelques clubs participent à la première édition de la fête du sport alors que le gouvernement a annoncé une forte réduction du ministère et es aides. Pour les clubs locaux, la note est salée. "Ces aides de l'Etat, elles sont vitales pour continuer à développer de l'activité."
Quelques passes hésitantes avec des chaussures plus ou moins adaptées, c'est initiation futsal cet après-midi au gymnase Georges Busnel, à Montpellier. Tout le week-end, les activités s'enchaînent dans le cadre de la Fête du sport. L'occasion de découvrir de nouvelles disciplines.
Nombreuses inquiétudes
Pourtant, derrière les sourires, beaucoup d'inquiétudes. Cette première édition de la Fête des sports se déroule une quinzaine de jours après l'annonce de la suppression de la moitié des effectifs du ministère et une coupe de 30 millions d'euros dans le budget.
Ces aides de l'Etat, elles sont vitales
Pour les clubs locaux, la note est salée. "On est tous sous perfusion financière. ces aides de l'Etat, elles sont vitales pour continuer à développer de l'activité, surtout sur ces quartiers là où on intervient. Si nous, à un moment, il y a un décalage complet entre nos rentrées et nos dépenses, je ne vois pas comment on va pouvoir maintenir ce type d'actions à l'année," explique Karim Bellahcene, président Montpellier Méditerranée Métropole Taekwondo.
Je ne vois pas comment on va pouvoir maintenir ce type d'actions à l'année
En prévision de cette baisse de subventions publiques, le club de taekwondo organisateur de l'événement, a déjà fermé deux de ses sections villages. Car même avec plus de 800 licenciés, il n'arrive pas à soulever des fonds privés pour compenser les pertes.