Ca bouchonne dans les centres de contrôle technique. Avec l'entrée en vigueur d'une nouvelle réglementation le 20 mai, il y aura désormais 132 points de contrôles contre 123 jusque là. Alors les automobilistes se bousculent avant la date fatidique. Mieux vaut être patient... Reportage à Montpellier.
Des voitures à l'attente devant des centres de contrôle technique automobile, dès 7h le matin, rien de surprenant et c'est ainsi depuis plus d'un mois. L'arrivée, le 20 mai, du nouveau contrôle technique pousse les propriétaires de véhicules devant passer une visite à anticiper pour éviter d'éventuelles réparations.
Reportage à Montpellier.
Ca bouchonne dans les centres de contrôle technique. Avec l'entrée en vigueur d'une nouvelle réglementation le 20 mai, il y aura désormais 400 points de contrôles contre 124 jusque là. Alors les automobilistes se bousculent avant la date fatidique. Mieux vaut être patient...
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Le rush dans les centres de contrôle technique
C'est une véritable course contre la montre qui s'est engagée pour les automobilistes. Beaucoup sont bien décidés à profiter une dernière fois de l'actuel contrôle technique avant l'entrée en vigueur le 20 mai de la nouvelle réglementation, plus stricte et plus coûteuse.
Car à partir du 20 mai, la législation va encore se durcir. Il y aura 132 points de contrôles contre 123 jusque là, 600 défauts contre 409 seront inspectés et le nombre de réparations obligatoires sera en hausse avec un délai réduit pour les effectuer.
Nouvelle législation mais aussi nouveaux tarifs...
A partir du 20 mai, il faudra débourser de 15 à 20 euros de plus, en fonction des régions. Soit entre 75 et 85 euros en moyenne.
Un contrôle technique plus précis pour plus de sécurité ?
Le contrôle technique liste 123 points de contrôle, un chiffre qui passera à 132 avec les nouvelles règles. Par ailleurs, le nouveau contrôle étudiera aussi environ 600 défauts potentiels du véhicule contre 409 aujourd'hui.Il y aura trois niveaux de défaillances, contre deux jusqu'à présent :
Le premier niveau se nommera "défaillance mineure" et comprendra 139 points de contrôle. Cela indiquera que le véhicule devra être réparé mais sans obligation de contre-visite.
Le deuxième se nommera "défaillance majeure". Il comprendra 340 points. Si, lors du contrôle technique, un ou plusieurs points s'avèrent défaillants, il faudra faire réaliser les réparations dans un délai de 60 jours, et ensuite soumettre la voiture à une contre-visite.
Le troisième se nommera "défaillance critique" et comprendra 127 points de contrôle, dont la non-validation comporte un risque majeur pour la sécurité routière. Des exemples ? Des pneus trop usés, une fuite de liquide de frein, l'absence d'un rétroviseur? ou une fêlure sur le pare-brise gênant la visibilité ! Le seuil critique imposera aussi une contre-visite dans les deux mois (comme pour les défaillances majeures), et l'autorisation de circuler sera accordée pour seulement vingt-quatre heures : une vignette sera alors apposée sur le pare-brise et la voiture ne sera autorisée à rouler que jusqu'à "la fin de la journée".
Continuer à circuler sans avoir réparé une défaillance critique relevée au contrôle nous exposera à une amende de 135 euros.
De plus, en cas d'accident, on risque de voir sa propre responsabilité engagée et sa carte grise retirée.