L'agression de deux femmes voilées aurait eu lieu à Montpellier ce mardi 12 avril vers 10h30. Un homme aurait tenté de frapper puis d'étrangler une passante qui se promenait le long du Lez. Des riverains ont filmé la scène. La vidéo provoque un véritable déchaînement sur les réseaux sociaux.
Sur les images de la vidéo, on peut voir un homme vêtu en rouge et noir s'en prendre à deux femmes, à proximité des rives du Lez, entre l'avenue de la Pompignane et la passerelle sur le fleuve. On voit des coups, des cheveux tirés, une tentative d'étranglement et vers la fin, on distingue l'assaillant qui jette un téléphone portable au sol. (Nous avons choisi de ne pas publier cette vidéo qui, un instant effacée de certains comptes, a finalement été republiée).
Il y a aussi des hurlements, un appel à l'aide et des témoins de la scène.
Selon la police de Montpellier qui "prend cette affaire très au sérieux", les faits se sont produits ce mardi matin vers 10h30. Un signalement téléphonique a dans un premier temps été fait auprès du 17 puis un autre, un peu plus tard, sur la plateforme PHAROS, Plateforme d'Harmonisation, d'Analyse, de Recoupement et d'Orientation des Signalements des contenus et comportements en ligne illicites.
Si l'agression est avérée, il pourrait s'agir d'une attaque raciste et islamophobe. L'une des deux victimes étant voilée.
La police dans l'attente d'une plainte
Dès l'alerte donnée, des policiers se sont rendus sur place. Après avoir recueilli des témoignages et visionné les images filmées par un passant, les forces de l'ordre ont tenté de retrouver l'agresseur qui a pris la fuite et de l'identifier.
Les deux victimes, choquées, ne seraient pas blessées.
Une enquête a débuté, notamment pour authentifier et valider la vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux mais à 17 heures, les policiers du commissariat central de Montpellier attendaient toujours les deux femmes pour enregistrer leurs plaintes.
Nous n'avons pour l'heure pas plus d'informations sur les causes et circonstances de cette agression.
Postée sur le réseau Twitter peu après les faits, puis retirée, avant de réapparaître, la vidéo a suscité des centaines de réactions.