La 5ème vague de Covid provoque un effet domino néfaste pour l'économie : par précaution, les annulations de soirées ou d'événements festifs se multiplient et les traiteurs voient leur activité fondre comme neige au soleil en ce mois de décembre, période pourtant cruciale pour ces entreprises.
Un vent glacé souffle sur les fêtes de fin d'année. Depuis une semaine, et même avant même les annonces gouvernementales, nombre d'entreprises renoncent à leur réception de fin d'année.
A Montpellier, chez Cabiron, premier traiteur d'Occitanie, le moral des troupes est en berne :
On a des annulations tous les jours alors qu’il n’y a pas d’interdiction formelle de la part de l'Etat ! Seule la danse est interdite, pas les rassemblements, ni les cocktails ! C’est horriblement angoissant.
Bernard CabironTraiteur à Montpellier
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60% d'annulation en décembre
Chez ce traiteur héraultais spécialisé dans l'événementiel, plus de la moitié des commandes ont d'ores et déjà été annulées pour le dernier mois de l'année. 90 % pour cette seconde semaine de décembre.
Parti à Paris ce jeudi pour négocier les futures aides promises par Emmanuel Macron en ce qui concerne les charges fixes des entreprises comme la sienne, Bernard Cabiron se dit très inquiet pour sa profession : "On a déjà été fermé de octobre à mai, le mois de décembre est un mois majeur pour nous. On ne sait pas comment on va payer les salaires si les aides ne sont pas distribuées très vite !"
En France, cinq cents événements ont déjà été annulés en une semaine, soit une perte de près de sept millions d'euros, selon l'association des traiteurs de France.
