Mardi matin, six étudiants ont été interpellés devant le Rectorat avec des barrières de chantier qu'ils venaient de subtiliser rue Ursule. Ils sont été placés en garde à vue puis libérés cet après-midi. Le parquet de Montpellier a classé la procédure sans suite.
Ce matin, vers 7h15, six étudiants ont été interpellés par des policiers de la Sécurité publique alors qu'ils venaient de subtiliser des barrières sur un chantier rue Ursule. Ils souhaitaient bloquer l'entrée du Rectorat, rue de l'Université pour empêcher la tenue du conseil d'administration de l'Université Paul Valéry. Ils sont été placés en garde à vue au commissariat central. Ils n'étaient pas encagoulés.
Ils ont été libérés cet après-midi. Le parquet de Montpellier a classé la procédure sans suite.
Après la manifestation de ce samedi à Montpellier, une centaine d'étudiants a occupé illégalement l'université Paul-Valéry tout le week-end. Excédé par la situation, le président de l'université, Patrick Gilli demande l'intervention de la force publique. Sa demande était examinée ce matin par le tribunal administratif. La décision sera rendue dans la journée ou demain.
Lors d'une conférence de presse qui avait lieu ce lundi, le préfet de l'Hérault, Pierre Pouëssel, a laissé entendre qu'une intervention policière aurait lieu sur le campus de l'université Paul Valéry, bloqué depuis la mi-février par des opposants à la loi Vidal. Les organisations syndicales s'opposent à l'intervention des forces de l'ordre.