Un homme armé d'un marteau a semé la panique et multiplié les dégradations autour et dans le zoo du Lunaret à Montpellier ce mercredi matin. Il a été interpellé. Le site est fermé jusqu'à vendredi matin, le temps de réparer les enclos endommagés.
Il était 8 heures 30, ce mercredi 28 décembre, lorsqu'un homme armé d'un marteau s'en est pris à des biens et des voitures stationnées aux alentours du zoo du Lunaret à Montpellier, avant de pénétrer sur le site en dérobant la voiturette d'une employée qu'il menaçait. Un engin avec lequel il a défoncé un portail. Malgré la tentative d'intervention des soigneurs, il a dégradé plusieurs enclos, sans toutefois viser les animaux, avant de repartir semer la terreur dans le voisinage.
Il a alors tenté de s'emparer du véhicule d'une conductrice, puis de l'un de ceux de la société Nicollin. En tout, un véhicule de service et six voitures ont été vandalisés. Il s'est enfin introduit dans un appartement, où il a finalement été interpellé.
Selon la municipalité, le forcené n'a pas fait de blessé, ni chez les humains, ni parmi les animaux pensionnaires du Lunaret. Le zoo a été fermé.
Il est pour l'instant trop tôt pour porter plainte. L'heure est aux réparations des dégâts sur les enclos, c'est pour cela que le zoo restera fermé jusqu'à vendredi matin.
Ville de Montpellier
Barricadé dans un appartement
Selon nos confrères de France Bleu Hérault, l'appartement était inoccupé et l'individu aurait tenté de s'y barricader après avoir menacé des policiers. Nos sources évoquent un véritable "périple" et nous précisent qu'il s'agit d'un sans-abri qui dormait dans un véhicule près du zoo et qui aurait "pété les plombs".
Lourd passé judiciaire
Ce Français d'une quarantaine d'années, né en 1983, a déjà un lourd casier judiciaire constitué de délits routiers et de faits plus anciens d'atteintes aux personnes.
Il a été interné en fin de journée après une expertise psychiatrique.
Les enquêteurs, qui n'auraient pas encore pu l'interroger, sont en attente de ses résultats d'analyses toxicologiques.
