Non-respect des règles sanitaires, de confinement, jets de tirs de mortier, mariés et policiers ont joué au chat et à la souris ce vendredi 13 novembre dans le quartier de la Paillade à Montpellier. Un des convives a fini au poste.
Ils ont voulu se marier comme si de rien n'était.... Comme s'il n'y avait pas de crise sanitaire... Comme s'il n'y avait pas de confinement. Les policiers ont suivi toute la journée des participants à un mariage qui ont multiplié les infractions.
Ils ont ont d'abord été alertés par des détonations consécutives... à des tirs de mortier et des feux d'artifice dont certains étaient plantés dans des bacs à fleurs en prévision du mariage, racontent nos confrères de France Bleu Hérault.
A leur arrivée dans le quartier de la Paillade à Montpellier, les policiers constatent aussi la présence de plusieurs voitures de luxe louées pour l'occasion.
"Il est très diffcile de faire respecter le confinement. Il y a régulièrement des attroupements, notamment sur des stades", précise Yann Bastière, du syndicat de police Unité SGP-FO.
Charte
Les participants à la noce ne portent pas de masque, encore moins d'attestation, or le nombre de convives est limité à six.Les PV pleuvent mais le groupe se rend à la salle des mariages de Grammont en multipliant cette fois, les excès de vitesse. L'un d'entre eux a été placé en garde à vue.
Là, il faudra une fois de plus que la police intervienne pour que ne puissent entrer dans la salle que les personnes autorisées, c'est-à-dire les mariés et leurs témoins.
ajoute Yann Bastière. Hier, l'autorité municipale n'aurait peut-être pas dû accepter de marier des gens qui ont enfreint les règles sanitaires pour décourager les impétrants"."Certaines mairies font signer des chartes en amont aux futurs mariés"
"Heureusement, il s'agit d'un cas isolé", nous précise-t-on du côté de la mairie de Montpellier qui assure qu'en général toutes les règles des cérémonies sont respectées depuis l'entrée en vigueur du confinement.
En 2012 à Nice, le maire avait mis en place une charte pour éviter les débordements autour des mariages. A ce moment-là, il n'était pas question de pandémie.