"On est touchés par ces chevaux-là car ils n'intéressent plus personne" : gros plan sur un refuge pour équidés en fin de vie

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En ces périodes de fêtes, les soins apportés aux animaux ne s’arrêtent pas. À Saint-Brès, près de Montpellier un couple de restaurateurs a monté un refuge pour accueillir les chevaux en fin de vie, souvent délaissés ou maltraités par leurs anciens propriétaires.
En ces périodes de fêtes, les soins apportés aux animaux ne s’arrêtent pas. À Saint-Brès dans l’Hérault, un couple de restaurateurs a monté un refuge pour accueillir les chevaux en fin de vie, souvent délaissés ou maltraités par leur propriétaire. ©Lou-Ann Le Roux et Enrique Garibaldi. FTV

En ces périodes de fêtes, les soins apportés aux animaux ne s’arrêtent pas. À Saint-Brès, près de Montpellier un couple de restaurateurs a monté un refuge pour accueillir les chevaux en fin de vie, souvent délaissés ou maltraités par leurs anciens propriétaires.

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D’apparence, les chevaux ont l’air paisible. Et pourtant chacun d’eux a été abîmé par la vie. Julien Ruch et sa famille se sont donné pour mission de les recueillir, de les bichonner dans leur refuge de Saint-Brès près de Montpellier.

22 anciens chevaux maltraités

Mistral, étalon d’une vingtaine d’années a pu être sauvé grâce à leurs soins. "Quand on a vu ces images on pensait qu’il était venu mourir ici. Finalement non, on lui a donné des corticoïdes et il se remet", explique Julien Ruch, fondateur du refuge de Saint Brès. Comme Mistral, 22 chevaux sont nourris et soignés ici. Certains ont été maltraités par leur propriétaire.

Retraite

D’autres viennent de centres équestres, usés par les cours. Passé la vingtaine d’années, ils profitent d’une retraite apaisée jusqu’à leur dernier souffle. "Un jour ils se couchent, et quand on a tout tenté et qu’ils ne se relèvent pas, on appelle le vétérinaire et on prend la décision de les euthanasier après leur fin de vie ici et on fait tout pour qu’ils ne souffrent pas"; explique Sophie Gaborit, fondatrice du refuge de Saint Brès. 

Besoin de dons et de bénévoles

Mais tout cela ne serait pas possible sans les dons. 30 000 euros sont nécessaires chaque année. Le couple a aussi besoin de bras. Une quinzaine de bénévoles se relaient. Il faut par exemple donner, matin et soir, à manger à Léon, un poney de 35 ans. Aveugle qui n’arrive pas à mastiquer. "J'aime beaucoup l'éthique et la mentalité du refuge. C'est vraiment important d'avoir un lieu qui permette d'accueillir tous les vieux chevaux", note Chloé Stcherbinine, bénévole.

On est touchés par ceux-là car ils n'intéressent plus personne ou plus grand monde. De fait, ils ont moins de chances d'avoir une fin heureuse.

Julien Ruch et Sophie Gaborit

Fondateurs du refuge de Saint-Brès

Cette fin serait encore plus heureuse si le couple trouvait 10 hectares de terre supplémentaires pour donner davantage de liberté à ces chevaux en vie.

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