L’Occitanie compte 90 cas confirmés de coronavirus dans 9 départements. Dans l’Hérault, le CHU de Montpellier a activé la préparation du niveau 1 du plan blanc ce qui signifie que l'établissement renforce sa mobilisation. Explications.
En Occitanie, 90 cas de coronavirus sont confirmés dans 9 départements différents. Le mardi 10 mars 2020, l’Agence Régionale de Santé de la région a annoncé 30 nouveaux cas dans la région : une hausse rapide, en peu de temps.
[#coronavirus #Occitanie] 90 cas confirmés en #Occitanie et des mesures sanitaires renforcées face à plusieurs cas groupés dans l'#Hérault et l'#Aude, en coordination @Prefet34 @Prefet11 @acmontpellier @CHU_Montpellier
— ARS Occitanie (@ARS_OC) March 11, 2020
? Voir le communiqué @ARS_OC 23h :https://t.co/C7KSQ5mVy8
Le CHU de Montpellier se mobilise
A Montpellier, le CHU a annoncé la préparation officielle du niveau 1 de mobilisation de son plan blanc "pour anticiper et répondre à l’évolution rapide de la situation sanitaire exceptionnelle liée au COVID-19".Dans ce contexte, le CHU de Montpellier devra potentiellement faire face à une mobilisation importante de ses capacités d’hospitalisation sur une durée indéterminée.
#COVID19 Point sur la situation du @CHU_Montpellier le 11/03/2020. pic.twitter.com/DzOe2Hwe53
— CHU de Montpellier (@CHU_Montpellier) March 11, 2020
Qu’est-ce que le plan blanc ?
Le plan blanc est un plan de mobilisation qui vise à faire face à un potentiel afflux de patients à prendre en charge et qui permet à l’établissement d’affronter une situation sanitaire exceptionnelle, en ouvrant des lits supplémentaires ou en déprogrammant des interventions qui ne sont pas indispensables.Le niveau 1 de ce plan blanc a été activé par le CHU de Montpellier, ce qui permet de :
- Renforcer la filière "respiratoire"
- Renforcer la filière de dépistage ambulatoire (mise en place au niveau des maladies infectieuses et tropicales)
- Relocaliser le département des maladies infectieuses et tropicales à proximité de la réanimation médicale à l’hôpital Lapeyronie (ce qui permettrait de faciliter le transfert des patients hospitalisés et d’étendre la capacité d’hospitalisation des maladies infectieuses et tropical au-delà des 20 lits disponibles actuellement)
- Organiser la déprogrammation de certaines activités non urgentes en médecine comme en chirurgie.
Pour le moment, aucun renfort n'est prévu en ce qui concerne les professionnels des principaux secteurs tels que le SAMU, les Urgences, le MIT (Maladies Infectieuses et Tropicales). Selon le Centre Hospitalier, ce renfort est en cours de définition par la cellule de crise COVID-19 du CHU de Montpellier.
Quelles conséquences pour les patients et les visiteurs ?
La déprogrammation de certaines activités dites non urgentes concerne plusieurs patients. Dans un communiqué, l’établissement précise que "les patients concernés seront contactés directement par les équipes de soins".
Il n’est pas nécessaire que les patients prennent l’initiative de prendre contact avec le CHU de Montpellier pour vérifier le maintien ou l’annulation de leur venue.
Pour le moment, la France est au stade 2 de l’épidémie, cela veut dire que l’objectif premier est de ralentir la propagation du virus. Mais à Montpellier, les professionnels de la santé s’adaptent à la progression du virus.
Quelles précautions ?
Depuis le début de l’épidémie, le gouvernement rappelle les mesures de précaution à prendre.
- Se laver régulièrement les mains
- Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir
- Utiliser un mouchoir à usage unique et le jeter
- Se saluer sans se serrer la main et éviter les embrassades
Pour toutes les questions non médicales, un numéro gratuit est disponible : le 0.800.130.000.
☎️ Un numéro gratuit d’information sur le #Coronavirus #COVID19 est disponible 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Appelez le 0800 130 000 (appel gratuit). pic.twitter.com/vdocbiX9sT
— Gouvernement (@gouvernementFR) February 27, 2020