Portrait de femme : le quotidien de Danièle Goury, lieutenant-colonel à Montpellier

Danièle Goury exerce le métier de gendarme depuis 1990. Aujourd’hui, elle est l’une des 25 femmes gradées lieutenant-colonel en France. Entre travail, sport et détente, quel est son quotidien ?

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Nous avons rencontré Danièle Goury lors de sa séance de sport. Elle court dans un stade, d’une allure vive. Ces moments sont indispensables à l’équilibre de cette lieutenant-colonel.

Cela vide la tête et à titre professionnel, nous sommes obligés d’entretenir notre endurance. On ne demande pas aux gendarmes d’être des athlètes de haut niveau mais ils ont besoin d’endurance pour durer dans le temps et pour pouvoir être appelés sur des évènements qui peuvent durer une heure, six heures voire plus.

Une carrière riche et marquante

Après son footing, nous suivons Danièle Goury à l’Etat-major, situé dans l’ancienne enceinte de l’école d’application d’infanterie à Montpellier. Ici, elle occupe le poste de cheffe de bureau en charge de la sécurité publique.
Mais avant ce poste, la lieutenant-colonel a eu un parcours chargé : en 2014, elle était à Millau, au commandement d’une compagnie opérationnelle avec 130 gendarmes sous ses ordres.
Elle a également exercé en section de recherche et a travaillé sur des dossiers marquants.

Malheureusement, j’ai le souvenir de l’assassinat d’une petite fille de 8 ans, avec la sensibilité que cela entraîne autour du dossier, notamment avec les relations que nous avions en permanence avec la famille de la victime. C’est une satisfaction personnelle et collective d’annoncer à une famille que nous avons interpellé les auteurs d’un crime ou d’un assassinat.

Femme ou homme : c’est le grade qui commande

Les collaborateurs de Danièle Goury ne font aucune différence en ce qui concerne le sexe de leur responsable de bureau. Ici, c’est la concertation et la compréhension qui comptent. C’est le cas pour Mohamed Semmar, adjudant au bureau sécurité publique partenariat.

Que ce soit une femme ou un homme qui me commande c’est pareil ! Moi je regarde le grade, car c’est le grade qui commande avant tout.

Pour Danièle Goury, aucune différence non plus.

Un homme peut être plus à l’écoute, une femme peut être plus directive, je ne pense pas qu’il y ait de symbolique arrêtée. Je pense que c’est avant tout une question de caractère.

Danièle Goury restera à ce poste de cheffe de bureau en charge de la sécurité publique jusqu’en août 2022, avant de se diriger, certainement, vers une autre destination.

Reportage de Jérôme Gaussen, Caroline Agullo, Sauveur Vanni et Virgnie Portella-Rosa.
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