Près de Montpellier : des parents se mobilisent contre le manque d'accompagnants d’élèves en situation de handicap

Des parents d'élèves en situation de handicap, accompagnés de la maire de Pignan dans l'Hérault, se rassemblent ce mercredi 11 mars pour protester contre le manque d'accompagnants à l'école maternelle Louis-Loubet. Ce qui remet en cause leur scolarité.

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Kilian et ses parents ont le sourire. Le petit garçon, qui souffre du syndrôme de Hurler, une maladie génétique orpheline, a repris l'école après une longue opération. Mais depuis les vacances d'hiver, il n'a plus d'accompagnante (Accompagnant des élèves en situation de handicap) à ses côtés à l'école maternelle Louis-Loubet à Pignan, à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Montpellier (Hérault).

"Kilian me demande où est son ancienne accompagnante. Je ne suis pas tranquille. J'ai toujours peur qu'il lui arrive quelque chose, exprime sa mère, Carole Meresse. Il a énormément des difficultés, et quand la maitresse s'occupe d'autres enfants, il est à côté et il n'a pas l'aide dont il pourrait avoir s'il avait une AESH."
 

Trois démissions, aucun remplacement


A Louis-Loubet où sept enfants sont en situation de handicap, trois accompagnantes ont démissionné en février. Elles n'ont pas été remplacées. Une situation qui révolte Marie-Astrid Giral, représentante des parents d'élèves de Pignan, par ailleurs maman d'une fille en situation de handicap.

"Les aides humaines ne sont pas là. Ca fait trois semaines que ça dure. Une petite fille est même descolarisée car les conditions d'accueil ne lui permettent pas de venir. Les autres viennent, mais ne sont pas aidés. Je suis révoltée, scandalisée." La réponse du rectorat : il n'y a plus de moyens, l'enveloppe est vide depuis décembre.
 

"Une situation inconcevable"


La maire de Pignan, Michelle Cassar, s'inscrit en faux contre les arguments financiers : "C'est une situation inconcevable qui ne devrait pas exister. Ces enfants ont les mêmes droits que les autres. La rigueur budgétaire existe partout, on arrive à trouver des moyens quand il en faut."

Sollicitée, l'inspection académique n'a pas donné suite.

Mercredi 11 mars, une mobilisation aura lieu à 14 heures devant le rectorat, à Montpellier. 
 
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