Face au vif succès de la cagnotte de soutien à l'ancien boxeur Christophe Dettinger, soupçonné d'avoir agressé deux gendarmes à Paris lors de la manifestation samedi des "gilets jaunes", la protection civile de l'Hérault se pose la question: "Et pourquoi pas nous ?".

Cet après-midi, la protection civile de l'Hérault se pose la question sur les réseaux sociaux: "On devrait peut-être créer une cagnotte nous aussi ?" Et de préciser l'objectif de cette collecte potentielle : "Mais pour financer du matériel pour le soutien à la population, les postes de secours et la formation tout public." 

Mais pour financer du matériel pour le soutien à la population, les postes de secours et la formation tout public

 
Cette réflexion fait suite au vif succès de cagnotte de soutien à l'ancien boxeur Christophe Dettinger, soupçonné d'avoir agressé deux gendarmes à Paris lors de la manifestation samedi des "gilets jaunes", avant d'être close mardi devant le tollé suscité par l'initiative. Cette cagnotte rassemblait plus de 117.000 euros mardi matin. 

Leetchi, plateforme en ligne de collecte de dons, a annoncé en milieu de journée avoir clos cette cagnotte, moins de 48 heures après sa mise en ligne. "Au vu du montant atteint à ce jour, la cagnotte n'accepte désormais plus de contributions", a indiqué Leetchi dans un communiqué sur son site internet.
 

Cagnotte en soutien aux forces de l'ordre


Une cagnotte en soutien aux forces de l’ordre blessées lors des manifestations des Gilets jaunes dépasse, elle, les 90 000€ à 17h30. Elle a été lancée le matin même par Renaud Muselier, le président Les Républicains (LR), de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. "Quand on s’attaque à un policier, à un gendarme ou à un sapeur-pompier c’est en réalité à la France que l’on s’attaque."
 


Un maire audois, ancien du RAID


Dans le même temps, un ancien policier, Bruno Pomart, maire depuis 2014 de Belflou, un village rural de 120 âmes dans l'Aude, a lui aussi lancé une cagnotte sur le site GoFundMe. Il avait recueilli moins de 1000 euros. "Si nous avons le droit de manifester, le droit de débattre, nous n’avons pas celui de casser, et encore moins de blesser ceux qui assurent la sécurité au quotidien." 
 
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