Après 24 heures de garde à vue, les trois étudiants arrêtés mardi 11 avril lors du blocus des voies SNCF à Montpellier, ont été remis en liberté ce mercredi matin. Ils devront comparaitre devant le tribunal correctionnel pour avoir envahi, sans autorisation régulière, les voies ferrées et avoir affecté la circulation publique des trains.
Les trois étudiants placés en garde à vue mardi 11 avril, au commissariat de police de Montpellier, ont été libérés ce mercredi matin. Leur interpellation a eu lieu alors qu'ils bloquaient des voies SNCF dans le cadre du mouvement de protestation contre la réforme des retraites.
La SNCF a porté plainte.
A leur sortie, des étudiants et manifestants s'étaient rassemblés pour leur apporter leur soutien.
C'est une arrestation arbitraire et très politique. La répression envers les jeunes dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites ne cesse d'augmenter. On voit les violences policières aussi dans les lycées et à l'université.
Magnolia, étudiante en philosophie à l'université Paul Valéry.
Ils comparaîtront le 28 juin prochain, à 8h30, devant le tribunal judiciaire de Montpellier pour répondre de leurs actes lors d'une audience correctionnelle.
Pour délit d'entrave à la circulation, ils sont passibles de six mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende.
Une manifestation de soutien devant l'hôtel de police
Une cinquantaine d'étudiants était rassemblée mardi après-midi, devant le commissariat de police de Montpellier, pour demander la libération de trois des leurs, placés en garde à vue.
Une garde à vue, qui est intervenue après une action de blocage sur les voies de chemin de fer, près de la gare Saint-Roch à Montpellier. Le trafic ferroviaire avait alors été interrompu durant trois heures en direction de Sète et Béziers.