Parti vendredi dernier, Robusta dévoile ses premières données au Centre spatial universitaire de Montpellier. Période de rush dans la salle de contrôle où il faut aller vite, tant qu'il est atteignable par les antennes. Immersion.
Développé à Montpellier, le nanosatellite Robusta 1B est bien arrivé en orbite basse, à 500 kilomètres au dessus de la Terre.
Ce jeudi à 11h43, les ingénieurs pouvaient entrer en contact avec lui pour recevoir des données. Une opération minutieuse.
Tout se déroule dans la salle de contrôle depuis, le centre spatial universitaire basé à Montpellier, où les experts scrutent des écrans. Il faut bien viser pour capter ce minuscule objet d'un kilo, se déplaçant à 7,6km/seconde.
Ils n'ont qu'une poignée de minutes pour communiquer avec un engin lancé à 27 000km/h. Robusta 1B émet des bruits qui sont en fait des informations codées. Cette télémétrie est une véritable prouesse technique.
Caractériser l'environnement spatial proche de la terre : températures, rayonnements, ou encore pollution.
Professionnels, et étudiants, analysent ces données avant que le satellite ne sorte des radars une nouvelle fois.