Les faits se sont déroulés autour de 9 heures ce mercredi 7 avril au matin : Pierre Queille, dont la fille avait été retrouvée morte dans une vigne après avoir disparu en septembre dernier, a abattu son ex-gendre avec un fusil de chasse. Il s'est ensuite donné la mort.
Sur fond de dissensions familiales, un septuagénaire a été abattu par balle avec un fusil de chasse ce matin dans une habitation de la rue du Baptistou, sur la commune héraultaise de Saint-Gély-du-Fesc, à une dizaine de kilomètres au nord de Montpellier. Il s'agit du 1er compagnon de Joëlle Queille, mère de famille de 46 ans retrouvée morte en septembre dernier dans une vigne en bord de route dans la commune des Matelles. Et père de ses enfants.
Le tireur octogénaire, père de Joëlle Queille, grand-père des enfants et ex-beau-père de la victime, s'est ensuite retranché chez lui avant de retourner l'arme contre lui.
Sur le coup de 9 heures, ma femme a entendu un grand bruit. Comme si mon voisin abattait son mur de clôture. Je suis descendu, j'ai vu les gendarmes.
Cinq à six coups de feux ont été entendus par des voisins. Avertis rapidement, les gendarmes de Saint-Gély-du-Fesc ont été rejoints sur place par leurs homologues des PSIG de Castelnau-le-Lez et Lunel, ainsi que la cellule d'identification criminelle départementale. Le quartier, qualifié de résidentiel, a été bouclé par les forces de l'ordre.
La mort de Joëlle Queille au coeur du drame
C'est dans cette même rue qu'habitait Joëlle Queille, la mère de famille de 46 ans qui avait disparu après une dispute conjugale le dimanche 6 septembre dernier de son domicile. Son corps avait été retrouvé une dizaine de jours plus tard, gisant près de la route dans une vigne sur la commune voisine des Matelles par un promeneur.
La soeur de Joëlle Queille a confirmé à France 3 les causes du drame familial qui s'est joué ce mercredi 7 avril : son père Pierre Queille, qui est donc celui de sa soeur retrouvée morte, s'entendait trés mal avec son ex-gendre, 1er compagnon de Joëlle Queille et père de ses petits-enfants.
Une mésentente renforcée depuis la mort de sa fille, dont il rendait son ex-gendre responsable. Ce dernier attendait par ailleurs une décision de justice pour avoir la garde des enfants, selon des proches de la famille. Peut-être le fond de la discorde mortelle qui a débouché sur l'acte meurtrier du beau-père.