Rétrogadé en deuxième division par la FFF pour une erreur administrative au moment du recrutement de trois joueurs, le Montpellier Méditerranée Futsal a fait appel contre une décision qu'il juge abusive. Il sera fixé sur son sort début août.
"On le vit très mal parce que ça porte préjudice au club et à sa lancée vers la professionnalisation." Hamza Aarab, le président du Montpellier Méditerranée Futsal, a encore du mal a encaissé le coup.
Le 2 mai dernier, le MMF a été rétrogradé en D2 par la Fédération française de football (FFF). Une punition difficile à vivre pour le club, qui a terminé troisième du dernier championnat de D1.
Rétrogadé en deuxième division, le Montpellier Méditerranée Futsal a fait appel contre une décision qu'il juge abusive.
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Erreur administrative
A l’origine de cette rétrogradation, une erreur administrative. Trois joueurs étrangers ont été recrutés sans respecter la procédure : leur recrutement aurait dû engendrer une demande de Certificat international de transfert (CIT), ce qui n’a pas été fait."C’est une erreur qui ne change rien au statut des joueurs", souligne Hamza Aarab, qui rappelle "les sacrifices au sein du club pour en arriver là où il est aujourd’hui".
La sanction, lourde de conséquences pour le club de quartier né il y a 20 ans au Petit Bard, est assortie d’une annulation des licences des trois joueurs, et d’une suspension de son président, pendant un an avec six mois de sursis.
Appel devant le Tribunal administratif
"Il est hors de question que le club coule en ligue 2", protestent les supporters, derrière les joueurs pour les soutenir.
Pour connaître le sort du MMF, il faudra attendre encore un peu. Le club a saisi le Tribunal Administratif de Paris : l’audience aura lieu le 9 août prochain.