Sécurité : les syndicalistes rencontrent les députés pour réclamer des renforts policiers à Montpellier

Impossible de lutter contre la hausse de la violence sans renforcer les effectifs policiers à Montpellier et Sète. Des membres du syndicat Unité SGP Police rencontrent donc les députés de l'Hérault pour coordonner leurs actions auprès du Ministre de l'Intérieur.

Cinq jours après le courrier adressé au Ministre de l'Intérieur  par le nouveau Président de la Métropole et maire de de Montpellier, Mickaël Delafosse, les syndicalistes continuent de battre le fer. La lettre à Gérald Darmanin étant cosignée par huit parlementaires de l'Hérault, les représentants des policiers ont décidé de leur fournir des chiffres et arguments précis, circonstanciés. 

La délégation vient de rencontrer les députés La République en marche (LaRem) Coralie Dubost, Patricia Mirallès et Nicolas Démoulin. Le 3 septembre, ils ont rendez-vous avec la députée France Insoumise Muriel Ressiguier et attendent une entrevue avec un autre député LaRem : Patrick Vignal. Pour les syndicalistes, quoi qu'en dise le Préfet de l'Hérault, les chiffres sont têtus.

Pour assurer le fonctionnement normal des services, il manque une trentaine de policiers à Montpellier et une dizaine à Sète. 

Bruno Bartocetti, syndicaliste policier

Des renforts qui ne compensent pas les départs

Certes, après les promesses faites en février 2018 par Gérard Collomb - alors Ministre de l'Intérieur - 21 fonctionnaires ont renforcé la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ) dans le département de l'hérault.  Toutefois, ces "renforts" ne compenseraient pas les nombreux départs en retraite et les redéploiements d'effectifs vers le Service régional du renseignement territorial (SRRT), mission devenue prioritaire avec l'accroissement du risque et des menaces terroristes.

Selon les syndicalistes policiers, le compte n'y est pas. Les effectifs manquent. Notamment à la "Sureté Départementale", service qui assure la protection des familles en luttant contre les violences conjugales, les bandes violentes ou les cambrioleurs.
 

On manque de policiers sur la "voie publique"... Comment expliquer aux victimes en attente du traitement de leurs plaintes que nos effectifs ne sont pas suffisants ?  

Bruno Bartocetti, syndicaliste policier


Pour les policiers héraultais, tous les commissariats régionaux ne sont pas dans la même situation : A Béziers et Agde, les effectifs permettent ainsi d'assurer les missions quotidiennes. De même à Perpignan (Pyrénées-Orientales) où les services peuvent de nouveau fonctionner depuis l'arrivée récente d'une trentaine de policiers.
 
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