Montpellier (La Mosson et La Paillade) et Nîmes (Pissevin et Valdegour) vont recevoir des moyens supplémentaires dans le cadre de la Police de sécurité du quotidien présentée par le Ministre de l'intérieur Gérard Collomb.
D'ici 2020, le gouvernement veut une "action renforcée" de la police dans 60 quartiers qui rappelle la logique des zones de sécurité prioritaire (ZSP) lancées par Manuel Valls et qui ne sont pas supprimées. 1.300 effectifs supplémentaires y seront affectés d'ici la fin du quinquennat.
On va concentrer les moyens pour traiter la délinquance au fond
"On va concentrer les moyens pour traiter la délinquance au fond", explique l'entourage du ministre. Le déploiement s'effectuera en trois vagues: 15 quartiers en 2018, 15 autres en 2019 et 30 fin 2020. Ces effectifs "dédiés" seront recrutés "sur profil" par les chefs de service localement.
Hausse de la délinquance
Les quartiers de La Mosson et la Paillade à Montpellier (soit 24.000 habitants) sont concernés dès cette année. Enjeu selon Gérard Collomb: + 50% de dégradations par incendie, trafic de stupéfiants persistants et violences collectives en hausse.
Nîmes le sera en 2019 pour les quartiers Pissevin et Valdegour (15.380 habitants) où il est noté une délinquance d'appropriation violente, des trafics de stupéfiants et des violences urbaines. La création d'un groupe de contact avec la population, le renforcement de la BAC et une coopération renforcée avec la police municipale.
"Quinze à trente policiers sélectionnés par les chefs de service viendront, dans chacun de ces quartiers, renforcer les effectifs", sans pour autant constituer de nouvelles brigades spécialisées, a affirmé le ministre.
Créations d'unité de contact (personnel expérimenté sous zone Gendarmerie nationale ):
Aude: Belcaire
Gard: Nîmes, Cornillon, Saint-André-de-Valborgne, Alès, Nîmes, Vauvert, Bagnols-sur-Cèze et au Vigan
Hérault: Castelnau-Le-Lez
Pyrénées-Orientales: Perpignan
En zone gendarmerie, 20 départements bénéficieront de 500 effectifs parmi lesquels l'Hérault et le Gard.