Un Montpelliérain est condamné par le tribunal de Valence, dans la Drôme. Il avait roulé dans une voiture sérigraphiée comme un véhicule de la gendarmerie.
Il s'est fait arrêter car sa voiture ressemblait un peu trop à celles des gendarmes . Un chef d'entreprise montpelliérain a été arrêté le 14 novembre 2021 alors qu'il circulait à bord d'une voiture arborant la même sérigraphie avant et arrière que la Mégane RS des gendarmes de l'autoroute de la Drôme.
La voiture est siglée exactement de la même manière que la voiture de gendarmerie avec les mêmes bandes fluo à l'avant et à l'arrière. Seule différence : sur les portières du véhicule, aucune mention à la gendarmerie mais le nom de la société, une société justement spécialisée dans la sérigraphie de véhicules.
"Simple coup de pub "
Une copie presque conforme qui lui a valu de passer devant le tribunal de Valence dans la Drôme ce mercredi 8 juin. A l'audience, Antoine Rafflin, entrepreneur à Montpellier a mis en avant un simple coup de pub.
Selon nos confrères de France Bleu , le trentenaire a déclaré à la barre : " Je ne pensais pas pouvoir être arrêté. Je travaillais tous les jours avec ma voiture. C'était pour moi, une belle vitrine pour ma société"."
Son avocat Me Christian Dumont a argumenté et ensuite interrogé : "Cette affaire a porté atteinte à l'image de l'entreprise. Mon client, qui est un honnête homme, est jugé pour usage public de véhicule pouvant créer une méprise avec ceux de la gendarmerie. Mais quel est l'intérêt de créer une méprise ?".
Des arguments qui n'ont pas convaincu la justice. 1.000 euros d'amende ont été requis contre le Montpelliérain. Le jeune chef d'entreprise est finalement condamné à 3.000 euros avec sursis et ne doit de ne plus mettre de bandes jaunes sur sa voiture. Il a dix jours pour faire appel.