Le procès d'un homme, accusé d'avoir tué sa compagne et leur bébé en 2019 et qui envisageait d'assassiner ses deux fils ainés, avant de se suicider, s'est ouvert ce lundi matin 7 mars devant la cour d'assises de l'Hérault à Montpellier.
Le procès d'un homme, accusé d'avoir tué sa compagne et leur bébé en 2019, et qui envisageait d'assassiner ses deux fils ainés avant de se suicider, s'est ouvert lundi matin devant la cour d'assises de l'Hérault à Montpellier.
L'homme, âgé de 39 ans au moment des faits en juillet 2019, avait donné la mort à sa compagne et à sa fille de 20 mois. Il envisageait d'assassiner toute sa famille avant de se suicider, en réaction à une décision de placement du nourrisson. Renonçant à achever son projet, l'accusé avait laissé la vie sauve à ses deux fils de 7 et 11 ans après avoir avoué son crime à sa mère. Celle-ci avait ensuite prévenu les gendarmes qui ont retrouvé les corps sans vie de la mère et du bébé dans la maison de famille, dans le village des Rives dans l'Hérault, sur le plateau du Larzac.
Famille en autarcie
La famille vivait "en quasi autarcie", les enfants n'étaient pas scolarisés selon le choix de leur mère, selon les enquêteurs. Quelques semaines avant le drame, le bébé avait été hospitalisé pour une inflammation. Le personnel médical avait constaté une malnutrition et les services sociaux avaient été saisis.
Suicide collectif envisagé
Lors de sa garde à vue, l'accusé avait assuré que la solution du suicide collectif avait été décidée d'un commun accord avec sa femme car le couple n'acceptait pas la décision de placement. Il avait tué sa femme et son nourrisson de 20 mois dans leur maison, de plusieurs coups de carabine chacun. L'homme était ensuite parti chez ses parents en Bretagne chercher ses 2 autres enfants, des garçons de 12 et 7 ans, qui étaient en vacances, dans le but de les tuer également puis de se suicider.
Ses deux autres enfants sauvés par leur grand-mère
Mais sur le chemin du retour vers l'Hérault, lors d'une conversation téléphonique avec sa mère, il lui avait avoué avoir abattu sa femme et sa fille et exposé son projet final. Sa mère était parvenue à le dissuader de passer à l'acte. Les deux fils de l'accusé, ainsi que la famille de la compagne se sont portés partie civile. Les débats se dérouleront durant trois jours devant la cour d'assises de Montpellier. Le verdict est attendu mercredi 9 mars.