Une clinique flambant neuve en 2025 pour remplacer la maternité de Ganges dans l'Hérault

Une nouvelle structure verra le jour en 2025. En attendant, l'ARS propose un centre périnatal de proximité. Une solution qui est loin de satisfaire les habitants mobilisés depuis des mois pour défendre la maternité.

C'est une nouvelle clinique avec une section maternité qui remplacera la maternité de Ganges. L'établissement devrait ouvrir ses portes dans deux ans.  Coût annoncé 33 millions d 'euros : 2/3 payés par Lamine Gharby, président du groupe Cap santé et le dernier tiers par l'Etat.

Accès à la santé préservé

Pour Sébastien Rome,  député de la 4ème circonscription de l'Hérault (LFI/Nupes), l'accès à la santé pour tous, sur son territoire, est ainsi sauf. "C'est une bonne nouvelle car il y aura une contractualisation entre la clinique et l'ARS pour qu'il y ait une maternité dans la clinique. Il faudra à présent redoubler d'efforts pour faire venir les professionnels", confie le député.

Manque de médecins

Il en faudra au moins une douzaine pour offrir aux futurs parents une filière maternité complète. Or le problème de recrutement est national que ce soit à Ganges ou même Montpellier. " Tant que l'on n'a pas de CV de médecins, on est face à cette problématique de ne pas pouvoir faire d'accouchements sur la clinique", ajoute Michel Fratissier, maire de Ganges et Président de la Communauté de communes Cévennes gangeoises et suménoises. Les habitants des Cévennes en savent quelque chose.

Un centre périnatal en attendant

Depuis décembre dernier, faute de gynécologue et d'obstétricien, les futures mamans doivent se déplacer, non sans risques, jusqu'à Montpellier.

Face à la mobilisation, l'ARS propose un centre périnatal de proximité. "On doit rendre lisible la prise en charge des futures mamans. Nous allons communiquer sur ce qui sera fait à la clinique de Ganges en attendant que les accouchements reprennent", ajoute Didier Jaffre, directeur général de l'Agence régionale de santé Occitanie.

Le collectif mécontent

"Cela ne répond pas vraiment au désir d'accoucher sur place", regrette Isabelle Boisson, 
membre du collectif de la défense de la maternité 

En attendant 2025 et sa nouvelle maternité, la population attend de pied ferme les mesures concrètes sur ce centre périnatal de proximité pour la prise en charge des femmes enceintes.

Ecrit avec Dorothée Berhault.

L'actualité "Société" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Occitanie
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité