Une première équipe de l'ONG Caravanes solidaires Montpellier est partie de Montpellier ce week-end pour rejoindre des membres de l'association déjà sur place. D'autres camions partiront mercredi 13 septembre, avec plus de matériel.
L'ONG humanitaire s'était mobilisée dès le premier jour de la catastrophe. Une première équipe réduite était partie de Montpellier dimanche 10 septembre, avec à son bord le fondateur de Caravanes solidaires Montpellier, Cyril Morcel. Il témoigne pour France 3 Occitanie depuis Setti-Fatma, village violemment touché par le séisme et située au sud de Marrakech.
À Setti-Fatma, quatre personnes décédées dans l'effondrement de leur maison, explique Cyril Morcel. "Ce mardi 12 septembre, on est toujours dans l'urgence", ajoute-t-il, listant le matériel nécessaire pour aider les sinistrés.
Arrivé lundi 11 septembre, le convoi a pu livrer les premiers équipements récoltés à Montpellier. Ils ont rejoint sur place d'autres équipes de l'ONG Caravanes solidaires venues d'ailleurs. Cette association agit dans plusieurs pays du Maghreb et du Moyen-Orient.
Deuxième convoi plus chargé
L'antenne montpelliéraine de Caravanes solidaires n'a pas souhaité s'arrêter là. Un deuxième convoi est parti mardi 12 septembre, composé de quatre véhicules. Plus de matériel est acheminé cette fois, grâce aux dons récoltés à Montpellier depuis le séisme.
Les véhicules sont chargés notamment de matériel médical et médicaments, de couvertures, de pelles et de groupes électrogènes. Les colis alimentaires n'étant pas permis du fait de leur dégradation pendant le trajet.
L'appel aux dons qui a été lancé dans la foulée du tremblement de terre est un succès. Du matériel médical, des couches, des produits d'hygiène s'entassaient mardi matin dans un hangar de Montpellier, comme ont pu le constater sur place Laurent Beaumel et Franck Detranchant, journalistes à France 3 Occitanie.
L'association ne prend pas tout. Certains s'en émeuvent d'autres composent avec. Le Maroc est très précis sur ce qui peut entrer ou pas sur son sol. Les autorisations arrivent aux compte-gouttes.
Le convoi humanitaire devrait mettre une trentaine d'heures pour atteindre les zones sinistrées. Là-bas, Cyril Morcel et des membres de l'association Caravanes solidaires déjà à pied d'œuvre l'attendent.