La ville héraultaise est retenue pour la première édition du label "Capitale française de la culture" parmi 29 candidatures proposées. Sélectionnée en phase finale, la victoire va se jouer dans les prochains jours.
Il reste neuf candidats dans la course pour devenir la première Capitale française de la culture. Sète est la seule ville à défendre les couleurs de l’Occitanie face au Grand’Angoulême, Brest, Laval, le Mans, Metz, Saint-Paul de La Réunion, la Communauté de Communes du Val Briard et Villeurbanne.
La candidature sétoise reflète la vitalité culturelle de la commune héraultaise. Ville de Brassens, de Paul Valéry, de Pierre Soulage, elle accueille de nombreux musées et festivals. Sans oublier le foisonnement d’artistes qui participent à donner une forte identité culturelle à l’Île singulière.
Un label et un million d’euros
C’est la première édition de ce label qui distinguera tous les deux ans le projet culturel d’une ville moyenne ou d’un groupement de communes, avec en bonus, un million d’euros. L'opération est pilotée et financée par le ministère de la Culture avec le soutien de la Caisse des Dépôts.
Des projets, Sète n’en manque pas pour justifier sa candidature. La ville s'appuie sur un mélange entre cultures savante et populaire à travers deux événements baptisés "Multimondes" et les "Grandes traversées" ou encore la création d'une "Auberge des savoirs".
La municipalité annonce aussi la création d’une Villa Médicis à la Sétoise : la Villa Sallis. A l’image de Rome, Sète veut créer une villa dédiée aux résidences d’artistes. Située dans l’ancienne auberge de jeunesse de Sète, qui sera reconvertie pour l’occasion, elle devrait ouvrir au printemps 2022.
Un grand Miam
Autre projet, pour ses 20 ans, le Musée international des arts modestes va s’agrandir en déménageant au Chai Gaffinel, dans des locaux cinq fois plus grands.
2021 sera également marqué par un autre événement culturel. Sète attend toujours de pouvoir lancer l’année Brassens à l’occasion du centenaire de sa naissance.
Le jury auditionnera la candidature de Sète le jeudi 25 mars. Enfin, on devrait connaître le 31 mars le nom de la première Capitale française de la culture. Une célébration qui semble un peu décalée alors que le monde de la culture qui vit une année blanche, reste un des secteurs les plus sinistrés à cause de la crise sanitaire.