Le bloc opératoire de l'hôpital Saint Clair à Sète est tout neuf. Plus grand aussi. Mais l'équipe soignante, elle, n'a pas été renforcée, malgré des départs en retraite. C'est le motif du mécontentement du personnel, en grève aujourd'hui lundi 5 novembre.
Pour le nouveau bloc opératoire, des chirurgiens ont été recrutés, mais il n'y a pas eu de recrutement pour les autres professions, malgré des départs en retraite et en formation.
Les grévistes demandent donc le maintien du personnel dans toutes les professions qui interviennent autour du bloc opératoire : aides-soignants, infirmières de bloc et infirmières anesthésistes.
Le nouveau bloc opératoire de l'hôpital Saint-Clair est plus grand, avec 7 salles d’opérations (au lieu de 5 auparavant), une salle de réveil avec 11 lits. Pour un coût de 8 millions d'euros. Mais l'effectif en charge du bloc opératoire reste constant.A l'heure actuelle, on a des départs en retraite qui n'ont pas été remplacés, des départs en formation qui ne l'ont pas été non plus.
La direction estime que des tâches ont été déplacées et qu'il n'y a donc pas besoin de personnel supplémentaire. Mais elle n'a pas souhaitée s'exprimer, malgré les sollicitations de notre équipe sur place.
De leur côté, les grévistes estiment que les plannings proposés sont "complètement incohérents".
Ils demandent le maintien du nombre de personnes actuellement en poste c'est-à-dire le remplacement des départs en retraite et que tous les postes prévus soient effectivement opérationnels.
Une réunion s'est tenue ce lundi matin entre grévistes et direction, dans un climat tendu. Et pour l'instant, chacun reste sur ses positions.
En attendant la suite des négociations, seule une salle du bloc opératoire fonctionne pour les urgences avec deux équipes, celle d’astreinte et une réquisitionnée.