Balaruc-le-Vieux était à l'heure du Moyen-âge ce week-end. Pour la 21e édition de la fête médiévale de Balaruc-le-Vieux, les amateurs de cette époque ont pu s'initier aux activités pratiquées du temps du Roi Arthur.
"Nous allons vous enrôler, vous former et vous vous battrez à notre place". Nous pourrions presque nous croire sur le champ de bataille lorsque le capitaine Northpeen de la Compagnie médiévale des grands Causses recrute sa milice paysanne pour se défendre contre les chevaliers. Il s'agit pourtant bien de la fête médiévale qui s'est déroulée les 21 et 22 juillet.
Le public peut profiter des nombreux ateliers mis en place par l'organisation. Au menu, le maniement des armes d'Hast, une lance moyenâgeuse utilisée pour le combat rapproché. Des ateliers qui fascinent les dizaines de curieux réunis pour l'occasion. "Ca les sort un peu de leur quotidien. Habituellement quand vous voyez des spectacles comme ca, c'est soit du vivant ou quelque chose d'assez pédant et pédagogique. Alors qu'ici, ils manient et vivent vraiment l'action".
#DirectCirco Les Médiévales de Balaruc-le-Vieux. Ambiance très festive et conviviale. Accueil chaleureux de Mr le Maire. Bravo aux #chevaliers et aux #troubadours pour leur spectacle. pic.twitter.com/RSmgEFQe0D
— Nadjla Messaoudi (@NadjlaEm34) 21 juillet 2018
Dans le vieux Balaruc, le public devient acteur du spectacle et se plonge dans l'imaginaire de l'époque. "On rencontre des gens intéressants. Voilà un gueu qui a déjeuné derrière moi. Il est pas beau mais il est sympathique le pauvre" plaisante Jackie Leduc, habitante de la ville.
Une fête qui donne l'occasion de revoir tous les personnages typiques d'une période traversant près de 1000 ans, du Ve au XVème siècle. Des chevaliers aux gueux en passant par des dames peu farouches, les spectateurs en ont pour tous les goûts.
Un retour au son des troubadours improvisés pour l'occasion qui fait le bonheur des habitants, et ce depuis maintenant 21 ans.
En période d'été c'est un plaisir de montrer la richesse de notre vieux Balaruc. Il y a autre chose que le littoral insiste Jean-Luc Midoux, habitant de Balaruc.