Ce samedi 23 novembre 2024, Sète Agglopole Méditerranée a organisé quatre balades sur différents sites autour de l'étang de Thau. Un travail de concertation citoyenne pour solliciter l'avis des riverains sur les aménagements futurs. Une réflexion commune sur la manière de concilier le développement, le respect de l'environnement et le recul du trait de côte dans les décennies à venir.
Un petit groupe en balade un samedi matin au bord de l'étang de Thau. Ce n'étaient pas des touristes mais des personnes qui s'interrogent : comment adapter cette zone d'activités au changement climatique en cours. "On pourrait réparer les sols que l'on a trop artificialisés en mettant à la place du végétal et de la biodiversité en hybridant en même temps ces zones d'activités mono fonctionnelles pour trouver de nouveaux services de nouvelles manières d'habiter et de renforcer l'intensité de ces zones en même temps que l'attractivité et l'activité du territoire", suggère Alexandre Bouton, architecte urbaniste.
Sur le site, le constat est unanime : ici, on peut faire mieux.
Quel devenir pour l'espace disponible ?
Élus, chefs d'entreprise ou simples particuliers, ces gens sont venus à l'invitation de Sète Métropole. Objectif : imaginer les projets d'aménagement autour de l'étang de Thau. Sur une ancienne carrière à Frontignan, par exemple, 70 hectares sont disponibles. Pour en faire quoi ? Un parc ou une réserve foncière pour des habitants refoulés par la montée des eaux ? "Ce qui est certain c'est qu'il ne faudra pas faire n'importe quoi", anticipe Loïc Linares, vice-président de Sète Agglopole Méditerranée, chargé de l'aménagement du territoire.
Il faut que l'on moins d'impact au sol et des usages qui évoluent avec le temps.
Loïc Linares
"Nous avons des terres, du foncier avec des friches industrielles disponibles, nous avons aussi une reconversion de certaines zones urbaines possibles. Il s'agit de prévoir ces possibilités-là et suffisamment anticiper pour que cela se fasse naturellement dans le temps", ajoute Loïc Linares.
80 personnes
L'île de Thau, les bords d'étang à Mèze ou les Aresquiers, ces sites ont été visités par trois autres groupes. En tout 80 personnes ont participé à ces ateliers. Un petit regret. Peu de jeunes dans les groupes. Il s'agit pourtant de leur avenir... et de celui de leurs futurs enfants.